The Moment of Silence
Développeur | House of Tales |
Éditeur | Focus |
Distributeur | Focus |
Date | 19 nov 2004 |
Genre | SCI-FI / Mystère |
Vue | 3e personne |
Série | |
Compatibilité | Windows 95 / Windows 98 / Me / Windows 2000 / Windows XP / Vista / Windows 7 / Windows 8 / Windows 10 |
Plateforme(s) | PC |
Gameplay | Point & Click |
Test par Thanatos
« BIG BROTHER IS WATCHING YOU ! »
Vous incarnez Peter Wright, un employé dans une agence de pub. Devenu cynique et renfermé suite à la disparition tragique de sa famille dans un crash d’avion, l’homme voit pourtant l’occasion de laisser de côté sa rancœur. En assistant impuissant à l’arrestation très brutale et pas vraiment académique de son voisin, Peter se donne pour mission de le retrouver afin d’éviter à sa femme et à son fils de vivre le calvaire qu’il endure.
Vous êtes donc jeté en plein dans un New York futuriste (le jeu se déroule en 2044) où se mêlent télécrans dans les rues, taxi autonomes et IA ultra-évoluées. Toutefois, ce n’est que le beau côté des choses, car dans l’ombre se cache la misère des quartiers rebelles dévastés par le gouvernement et, pire encore, l’espionnage permanent et systématique par des dizaines de satellites de chaque individu terrien.
Inspiré notamment du célèbre et excellent 1984 de George Orwell, The Moment of Silence se déroule sur fond de conspiration planétaire, d’annihilation des libertés individuelles masquée par une astucieuse propagande, d’élimination systématique de tout opposant à l’Etat mondial ou encore d’autres joyeusetés dignes des plus grands thrillers. Car c’est incontestable, le titre d’House of Tales est un grand thriller. L’histoire est un des points forts du jeu et au fil de votre progression, c’est un scénario de qualité qui vous sera conté. D’ailleurs, préparez-vous à des dialogues extrêmement fouillés, longs et surtout, très nombreux (8h en tout !). Inévitablement, ils aident à l’immersion et à la compréhension de la trame principale ; toutefois, ils pourraient aussi bien vous rebuter ou vous lasser. A vous de voir, ou plutôt d’entendre.
PETER WRIGHT OU L’ART DE PASSER 10MIN À CONTOURNER UNE CHAISE
oncernant le gameplay, du simple mais efficace bon vieux point n’click : clic droit pour les actions (déplacement, ouverture, dialogue…) et clic droit pour les observations (inventaire et environnement). Et que serait un point n’click sans son fameux inventaire ! Celui de The Moment of Silence n’a rien d’extravagant (ce qui n’est pas du tout un défaut, au contraire), passez le curseur en bas de l’écran et il apparaîtra. Cliquez sur un objet pour le sélectionner et en faire ce que vous voulez ensuite. C’est aussi simple que ça et c’est tout ce que les fans de jeux d’aventure demandent !
Point particulièrement exécrable, et qui ternit un peu l’impression que l’on a du titre, les problèmes de « pathfinding » (traduisez « recherche de chemin »). Ce brave Peter n’arrive en effet que rarement à aller là où on voudrait qu’il aille de la meilleure façon qui soit et au bout de plusieurs heures de jeu, je peux vous assurer que ça gonfle énormément. Bien que ce ne soit qu’un détail, encore une fois, c’est comme un cheveu dans la soupe et c’est vraiment dommage.
DES GRAPHISMES SYMPAS MAIS SANS PLUS
Parlons maintenant d’aspects plus techniques et continuons sur les aspects négatifs du titre d’House of Tales. Le décor et le paysage, en 2D précalculée, sont plutôt finement travaillés. Non, le problème concerne les personnages, eux, réalisés en 3D : les animations ne sont pas terribles du tout et la finition en elle-même des protagonistes n’est pas extrêmement convaincante. Loin d’être immondes, les différents intervenants de l’histoire ne sont donc toutefois pas remarquables et auraient certainement pu être un chouia plus affiné. D’un autre côté, le jeu ne consomme de fait pas énormément de ressources et il ne vous faudra pas un processeur de 3 gigas pour faire tourner la bête, loin de là (cf. encadré configuration). N’oublions pas les vidéos : pas très nombreuses, elles sont toutefois très bien réalisées.
UN CASTING HOLLYWOODIEN !
Dernier point, l’ambiance sonore. Ici, rien de particulièrement transcendant, l’instrumentalité et la recherche musicale ne sont pas phénoménaux mais les divers thèmes que vous entendrez tout au long de l’aventure de Peter Wright sont suffisamment immersifs et agréables pour vous plonger encore plus dans l’histoire. Quant aux bruitages, ils respectent les mêmes critères.
Par contre, et c’est un point non négligeable, la localisation française (voix des personnages) est d’une qualité presque inégalée dans un jeu d’aventure. Focus a en effet choisi les doubleurs français d’acteurs tels que Jennifer Garner, Sarah Michelle Gellar ou encore Bruce Willis pour le héros principal ! Etant donné le nombre impressionnant de dialogues, c’est un énorme plus que d’avoir des voix et un doublage aussi performants.
Vous incarnez Peter Wright, un employé dans une agence de pub. Devenu cynique et renfermé suite à la disparition tragique de sa famille dans un crash d’avion, l’homme voit pourtant l’occasion de laisser de côté sa rancœur. En assistant impuissant à l’arrestation très brutale et pas vraiment académique de son voisin, Peter se donne pour mission de le retrouver afin d’éviter à sa femme et à son fils de vivre le calvaire qu’il endure.
Vous êtes donc jeté en plein dans un New York futuriste (le jeu se déroule en 2044) où se mêlent télécrans dans les rues, taxi autonomes et IA ultra-évoluées. Toutefois, ce n’est que le beau côté des choses, car dans l’ombre se cache la misère des quartiers rebelles dévastés par le gouvernement et, pire encore, l’espionnage permanent et systématique par des dizaines de satellites de chaque individu terrien.
Inspiré notamment du célèbre et excellent 1984 de George Orwell, The Moment of Silence se déroule sur fond de conspiration planétaire, d’annihilation des libertés individuelles masquée par une astucieuse propagande, d’élimination systématique de tout opposant à l’Etat mondial ou encore d’autres joyeusetés dignes des plus grands thrillers. Car c’est incontestable, le titre d’House of Tales est un grand thriller. L’histoire est un des points forts du jeu et au fil de votre progression, c’est un scénario de qualité qui vous sera conté. D’ailleurs, préparez-vous à des dialogues extrêmement fouillés, longs et surtout, très nombreux (8h en tout !). Inévitablement, ils aident à l’immersion et à la compréhension de la trame principale ; toutefois, ils pourraient aussi bien vous rebuter ou vous lasser. A vous de voir, ou plutôt d’entendre.
PETER WRIGHT OU L’ART DE PASSER 10MIN À CONTOURNER UNE CHAISE
oncernant le gameplay, du simple mais efficace bon vieux point n’click : clic droit pour les actions (déplacement, ouverture, dialogue…) et clic droit pour les observations (inventaire et environnement). Et que serait un point n’click sans son fameux inventaire ! Celui de The Moment of Silence n’a rien d’extravagant (ce qui n’est pas du tout un défaut, au contraire), passez le curseur en bas de l’écran et il apparaîtra. Cliquez sur un objet pour le sélectionner et en faire ce que vous voulez ensuite. C’est aussi simple que ça et c’est tout ce que les fans de jeux d’aventure demandent !
Point particulièrement exécrable, et qui ternit un peu l’impression que l’on a du titre, les problèmes de « pathfinding » (traduisez « recherche de chemin »). Ce brave Peter n’arrive en effet que rarement à aller là où on voudrait qu’il aille de la meilleure façon qui soit et au bout de plusieurs heures de jeu, je peux vous assurer que ça gonfle énormément. Bien que ce ne soit qu’un détail, encore une fois, c’est comme un cheveu dans la soupe et c’est vraiment dommage.
DES GRAPHISMES SYMPAS MAIS SANS PLUS
Parlons maintenant d’aspects plus techniques et continuons sur les aspects négatifs du titre d’House of Tales. Le décor et le paysage, en 2D précalculée, sont plutôt finement travaillés. Non, le problème concerne les personnages, eux, réalisés en 3D : les animations ne sont pas terribles du tout et la finition en elle-même des protagonistes n’est pas extrêmement convaincante. Loin d’être immondes, les différents intervenants de l’histoire ne sont donc toutefois pas remarquables et auraient certainement pu être un chouia plus affiné. D’un autre côté, le jeu ne consomme de fait pas énormément de ressources et il ne vous faudra pas un processeur de 3 gigas pour faire tourner la bête, loin de là (cf. encadré configuration). N’oublions pas les vidéos : pas très nombreuses, elles sont toutefois très bien réalisées.
UN CASTING HOLLYWOODIEN !
Dernier point, l’ambiance sonore. Ici, rien de particulièrement transcendant, l’instrumentalité et la recherche musicale ne sont pas phénoménaux mais les divers thèmes que vous entendrez tout au long de l’aventure de Peter Wright sont suffisamment immersifs et agréables pour vous plonger encore plus dans l’histoire. Quant aux bruitages, ils respectent les mêmes critères.
Par contre, et c’est un point non négligeable, la localisation française (voix des personnages) est d’une qualité presque inégalée dans un jeu d’aventure. Focus a en effet choisi les doubleurs français d’acteurs tels que Jennifer Garner, Sarah Michelle Gellar ou encore Bruce Willis pour le héros principal ! Etant donné le nombre impressionnant de dialogues, c’est un énorme plus que d’avoir des voix et un doublage aussi performants.
En détail | |
+ | |
- | |
Graphisme 14 /20 |
Malgré des décors 2D et des vidéos soignées, les personnages manquent de finesse et les animations… d’animation ! |
Jouabilité 12 /20 |
L’utilisation du point n’click se fait très simplement mais les problèmes de pathfinding nuisent énormément au jeu. |
Scénario 18 /20 |
Un scénario digne d’un grand thriller qui vous tiendra en haleine jusqu’à la fin ! |
Son 16 /20 |
Des musiques sympathiques et un casting de voix excellent plongent tout de suite le joueur dans l’histoire. |
Intérêt général 16 /20 |
INFOS JEU
• Accueil fiche
• News du jeu (11)
• Contexte / Description
• Captures d'écran (76)
• Soluce
• Test
• Avis (7)
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BONUS
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CONTRIBUTEURS
Team PA / Merci à Blake Blacklash pour les screenshots