Experience 112
Développeur | Lexis Numérique |
Éditeur | Micro Application |
Distributeur | Micro Application |
Date | 11 oct 2007 |
Genre | Mystère / SCI-FI |
Vue | 3e personne |
Série | |
Compatibilité | Windows XP / Vista / Windows 7 / Windows 8 |
Plateforme(s) | PC |
Gameplay | Point & Click |
Test par Heimdall
Lexis Numérique est un studio de développement éclectique, à l’origine de titres très variés, tels que InCrazyBall, C'est Pas Sorcier : Menace sur le Volcan Tamakou ou encore la série des Alexandra Ledermann. Mais c’est surtout avec la trilogie In Memoriam qu’ils se feront un nom dans le domaine du jeu d’aventure.
En 2007, ils lancent eXperience 112, avec l’ambition de créer un jeu d’un genre différent, une nouvelle expérience. Voyons si le pari est tenu.
Fermez les yeux… Détendez vous… Au lancement du jeu, passés les logos des développeurs, vous êtes accueilli par des paroles oniriques (que vous retrouverez en guise de titre de chapitre, tout au long de ce test) sur fond de musique new age. D’emblée, on est plongé dans l’ambiance.
Il est temps de lancer une nouvelle partie. Une très belle cinématique vous montre un grand cargo échoué sur une plage – et on peut se douter, vu l’état des lieux, que le navire est à l’abandon depuis quelques temps – puis vous fait pénétrer à l’intérieur des coursives, jusqu’à arriver dans une cabine.
Via une caméra de sécurité, on découvre une jeune femme qui se réveille. Est-elle la seule survivante à bord, elle se le demande. Apparemment, il s'est passé quelque chose de grave sur ce cargo, car celui ci est envahi d'une végétation étrange... Très vite, la femme remarque que la caméra de sécurité est allumée et cherche à savoir si quelqu'un est de l'autre coté de l'écran. En activant la fonction rotation de la caméra, vous pouvez lui faire savoir que vous êtes là. Elle vous dévoile alors son nom, Léa Nichols, et vous demande de l'aider à sortir du cargo, et à comprendre ce qu'il s'est passé.
Toute l’originalité du jeu vient de ce que le joueur fait partie intégrante de l’histoire. Il y a deux personnages principaux, Léa Nichols et vous. Vous êtes [insérez votre nom], joueur lambda qui, croyant lancer un jeu ordinaire, se retrouve connecté à EDEHN (Ethology Departement of Extra-Human Neuroscience), le système d’exploitation d’un cargo. Grâce à ce réseau, Léa peut vous parler, mais pas vous entendre. Mais toujours est-il que pour survivre, elle aura besoin de votre aide. En contrepartie, elle vous expliquera comment fonctionne EDEHN.
Vous nagez sous la mer parmi les dauphins… Ainsi vous ne contrôlez pas directement Léa, et vous ne pourrez pas lui dire de faire ceci ou cela. Il va falloir procéder autrement. Grâce à EDEHN, vous avez le contrôle sur toute l’installation électrique du cargo. Ceci comprend les caméras (vous pourrez en activer jusque trois simultanément), mais aussi les lumières et les portes. En allumant les premières et en ouvrant les secondes, vous ferez comprendre à Léa dans quelles pièces vous désirez qu’elle se rende.
Toutes ces actions se font par l’intermédiaire d’un plan du niveau où se trouve Léa. Sur celui-ci, des icônes figurent les caméras, portes, lumières et autres appareils. Un simple clic permet d’interagir avec tout ça. Finalement, malgré les apparences, la prise en main, toute à la souris, est plutôt intuitive et passé 5 minutes, vous n’y songerez plus. La difficulté est ailleurs.
En effet, le contrôle de la base est limité. Les caméras, par exemple, ne donne pas toujours une image parfaite. Certaines grésillent ou sont floues, d'autres sont tombées au sol, et se retrouvent orientées bizarrement. Et comme vous ne contrôlez pas directement les mouvement de Léa, vous la perdrez parfois de vue, chercherez fébrilement une caméra avec le bon angle de vue en espérant que rien de fâcheux n’arrive à votre protégée. Tout ceci renforce terriblement l’immersion.
Les caméras ont des fonctions spéciales qui se débloquent au fur et à mesure que vous découvrirez les logiciels correspondants.
Au début, on ne dispose que de l’option rotation, qui permet de les diriger plus ou moins librement. Plus tard, vous accèderez à d'autres fonctions plus sympa comme le zoom ou la vision nocturne...
Et ces fonctions ne sont pas des gadgets esthétique puisque c'est grâce à elle qu'on va trouver des indices sur ce qu'il s'est passé ici ou des codes d'accès.
L’eau est tiède… Les vagues vous bercent… Car, autre limitation dans notre contrôle de la base, le cargo étant apparemment une base top secrète, beaucoup de portes ou d'ordinateurs sont protégés à l'aide de codes d'accès qu'il va falloir découvrir. Ceci sera votre occupation principale pendant une bonne partie du jeu.
Pour les trouver, il va vous falloir éplucher les dossiers (qui nécessitent eux-mêmes des codes pour les consulter) des nombreux membres de l’équipage. Si certains codes sont écrits en toutes lettres, d’autres sont bien cachés, et il vous faudra procéder à un véritable travail de détective, lire les échanges de mails, visionner des vidéos, écouter des enregistrement sonores. Tout ceci est réellement passionnant.
Rechercher des codes d’accès est déjà en soi une activité plaisante et variée, mais c’est loin d’être le seul défi que vous devrez relever.
Vous aurez ainsi l’occasion de piloter divers robots, grues ou autres appareils, de guider Léa au travers d’une pièce sombre avec le faisceau d’une torche, de faire la connaissance d’un certain Vigenère, d’utiliser les fonctions des caméras pour découvrir des infos cachées à l’œil nu... Tout ceci reste parfaitement logique et bien intégré dans le jeu. Pas de porte qui s’ouvre avec un sudoku par exemple…
Laissez vous envahir par la paix des profondeurs… Difficile de parler du scénario sans en dévoiler trop. D’autant que le principal intérêt de l’histoire réside dans sa découverte progressive. Sachez simplement que toute l’action ne se déroulera pas seulement dans le cargo. Vous aurez l’occasion d’en sortir et de visiter d’autres lieux plus vastes et différents.
Vous découvrirez le mystère qui plane en ces lieux en compagnie de Léa.
Bien qu’elle soit, elle aussi, ignorante des événements récents, elle en sait tout de même plus que vous sur le passé de la base, mais ne vous donnera certaines infos que lorsque vous aurez gagné sa confiance. Rappelez-vous qu’elle ne sait pas qui vous êtes. Toutefois, tout n’est pas clair dans sa tête et certains faits lui reviendront sous la forme de flash-back.
Mais si je ne peux pas vous parler de l’histoire, parlons de l’ambiance. Ici, tout est fait pour renforcer l’immersion et vous faire oublier que vous êtes dans un jeu. Les écrans de chargement et les différents menus font parti intégrante du background, et quand vous reprendrez une partie, Léa vous fera part de son soulagement puisqu’elle était sans nouvelle de vous depuis votre déconnection (d’autant que ne pouvant lui parler, vous ne pouvez pas la prévenir que vous quittez EDEHN). Cela n’a l’air de rien, dit comme ça, mais je peux vous assurez que la première fois, cela surprend, et qu’on hésite à quitter le jeu par la suite. Mais je vous rassure tout de suite, Léa n’est pas un Tamagotchi, et il ne lui arrivera jamais rien pendant votre absence.
Respirez… Lentement… Techniquement, si le jeu n’affiche pas des graphismes à la pointe de la technologie, le rendu reste tout de même agréable à regarder. La gestion des lumières, ainsi que les effets de brouillard et de particules renforcent l’ambiance. De plus, il faut garder à l’esprit que l’on peut activer trois caméras simultanément, ce qui signifie trois écran de jeu que l’on peut déplacer et redimensionner à loisir, tout ceci en temps réel s’il vous plait.
Malheureusement, cela se paie au niveau des performances, et activer une nouvelle caméra entraîne une baisse de framerate, et certaines zones, comme le pont du cargo par exemple, sont plus gourmandes que d’autres.
Je vous donne la configuration de mon ordinateur à la fin du test, pour que vous puissiez comparer avec la vôtre. Sur cette config, le jeu est parfaitement jouable tout le long, et les quelques ralentissements (sur le pont du navire, notamment) ne seront pas pénalisant. Sur une config plus faible, par contre, il est possible que vous deviez n’activer que deux caméras, voir une seule, pour pouvoir jouer, et l’expérience de jeu en pâtira forcément. Je ne saurais trop vous conseiller dans ce cas de télécharger la démo avant d’investir votre argent dans le jeu. (Conseil qui vaut également si votre ordinateur est puissant. Sur PC, vous n’êtes jamais à l’abri d’un problème de compatibilité)
Côté son, par contre, c’est un sans faute.
Dans un registre électronique, new age, transcendantal et funk, les musiques sont merveilleuses, toujours dans le ton et les changements de rythme accompagnent bien l’action. Les bruitages ne sont pas en reste, quant au doublage français, il est de grande qualité, et c’est une chance vu le temps que vous passerez à écouter Léa parler.
En conclusion :
Le pari de Lexis de créer un jeu au gameplay novateur est parfaitement remplit.
eXperience 112 est un jeu réussi, réellement immersif, et la variété des énigmes assure de ne pas s’ennuyer. Le seul bémol concerne la puissance de la config nécessaire pour le faire tourner correctement. Mais pourvu que votre PC remplisse les bonnes conditions, je conseille chaudement ce jeu à tous les amateurs de jeu d’aventure.
En 2007, ils lancent eXperience 112, avec l’ambition de créer un jeu d’un genre différent, une nouvelle expérience. Voyons si le pari est tenu.
Fermez les yeux… Détendez vous… Au lancement du jeu, passés les logos des développeurs, vous êtes accueilli par des paroles oniriques (que vous retrouverez en guise de titre de chapitre, tout au long de ce test) sur fond de musique new age. D’emblée, on est plongé dans l’ambiance.
Il est temps de lancer une nouvelle partie. Une très belle cinématique vous montre un grand cargo échoué sur une plage – et on peut se douter, vu l’état des lieux, que le navire est à l’abandon depuis quelques temps – puis vous fait pénétrer à l’intérieur des coursives, jusqu’à arriver dans une cabine.
Via une caméra de sécurité, on découvre une jeune femme qui se réveille. Est-elle la seule survivante à bord, elle se le demande. Apparemment, il s'est passé quelque chose de grave sur ce cargo, car celui ci est envahi d'une végétation étrange... Très vite, la femme remarque que la caméra de sécurité est allumée et cherche à savoir si quelqu'un est de l'autre coté de l'écran. En activant la fonction rotation de la caméra, vous pouvez lui faire savoir que vous êtes là. Elle vous dévoile alors son nom, Léa Nichols, et vous demande de l'aider à sortir du cargo, et à comprendre ce qu'il s'est passé.
Toute l’originalité du jeu vient de ce que le joueur fait partie intégrante de l’histoire. Il y a deux personnages principaux, Léa Nichols et vous. Vous êtes [insérez votre nom], joueur lambda qui, croyant lancer un jeu ordinaire, se retrouve connecté à EDEHN (Ethology Departement of Extra-Human Neuroscience), le système d’exploitation d’un cargo. Grâce à ce réseau, Léa peut vous parler, mais pas vous entendre. Mais toujours est-il que pour survivre, elle aura besoin de votre aide. En contrepartie, elle vous expliquera comment fonctionne EDEHN.
Vous nagez sous la mer parmi les dauphins… Ainsi vous ne contrôlez pas directement Léa, et vous ne pourrez pas lui dire de faire ceci ou cela. Il va falloir procéder autrement. Grâce à EDEHN, vous avez le contrôle sur toute l’installation électrique du cargo. Ceci comprend les caméras (vous pourrez en activer jusque trois simultanément), mais aussi les lumières et les portes. En allumant les premières et en ouvrant les secondes, vous ferez comprendre à Léa dans quelles pièces vous désirez qu’elle se rende.
Toutes ces actions se font par l’intermédiaire d’un plan du niveau où se trouve Léa. Sur celui-ci, des icônes figurent les caméras, portes, lumières et autres appareils. Un simple clic permet d’interagir avec tout ça. Finalement, malgré les apparences, la prise en main, toute à la souris, est plutôt intuitive et passé 5 minutes, vous n’y songerez plus. La difficulté est ailleurs.
En effet, le contrôle de la base est limité. Les caméras, par exemple, ne donne pas toujours une image parfaite. Certaines grésillent ou sont floues, d'autres sont tombées au sol, et se retrouvent orientées bizarrement. Et comme vous ne contrôlez pas directement les mouvement de Léa, vous la perdrez parfois de vue, chercherez fébrilement une caméra avec le bon angle de vue en espérant que rien de fâcheux n’arrive à votre protégée. Tout ceci renforce terriblement l’immersion.
Les caméras ont des fonctions spéciales qui se débloquent au fur et à mesure que vous découvrirez les logiciels correspondants.
Au début, on ne dispose que de l’option rotation, qui permet de les diriger plus ou moins librement. Plus tard, vous accèderez à d'autres fonctions plus sympa comme le zoom ou la vision nocturne...
Et ces fonctions ne sont pas des gadgets esthétique puisque c'est grâce à elle qu'on va trouver des indices sur ce qu'il s'est passé ici ou des codes d'accès.
L’eau est tiède… Les vagues vous bercent… Car, autre limitation dans notre contrôle de la base, le cargo étant apparemment une base top secrète, beaucoup de portes ou d'ordinateurs sont protégés à l'aide de codes d'accès qu'il va falloir découvrir. Ceci sera votre occupation principale pendant une bonne partie du jeu.
Pour les trouver, il va vous falloir éplucher les dossiers (qui nécessitent eux-mêmes des codes pour les consulter) des nombreux membres de l’équipage. Si certains codes sont écrits en toutes lettres, d’autres sont bien cachés, et il vous faudra procéder à un véritable travail de détective, lire les échanges de mails, visionner des vidéos, écouter des enregistrement sonores. Tout ceci est réellement passionnant.
Rechercher des codes d’accès est déjà en soi une activité plaisante et variée, mais c’est loin d’être le seul défi que vous devrez relever.
Vous aurez ainsi l’occasion de piloter divers robots, grues ou autres appareils, de guider Léa au travers d’une pièce sombre avec le faisceau d’une torche, de faire la connaissance d’un certain Vigenère, d’utiliser les fonctions des caméras pour découvrir des infos cachées à l’œil nu... Tout ceci reste parfaitement logique et bien intégré dans le jeu. Pas de porte qui s’ouvre avec un sudoku par exemple…
Laissez vous envahir par la paix des profondeurs… Difficile de parler du scénario sans en dévoiler trop. D’autant que le principal intérêt de l’histoire réside dans sa découverte progressive. Sachez simplement que toute l’action ne se déroulera pas seulement dans le cargo. Vous aurez l’occasion d’en sortir et de visiter d’autres lieux plus vastes et différents.
Vous découvrirez le mystère qui plane en ces lieux en compagnie de Léa.
Bien qu’elle soit, elle aussi, ignorante des événements récents, elle en sait tout de même plus que vous sur le passé de la base, mais ne vous donnera certaines infos que lorsque vous aurez gagné sa confiance. Rappelez-vous qu’elle ne sait pas qui vous êtes. Toutefois, tout n’est pas clair dans sa tête et certains faits lui reviendront sous la forme de flash-back.
Mais si je ne peux pas vous parler de l’histoire, parlons de l’ambiance. Ici, tout est fait pour renforcer l’immersion et vous faire oublier que vous êtes dans un jeu. Les écrans de chargement et les différents menus font parti intégrante du background, et quand vous reprendrez une partie, Léa vous fera part de son soulagement puisqu’elle était sans nouvelle de vous depuis votre déconnection (d’autant que ne pouvant lui parler, vous ne pouvez pas la prévenir que vous quittez EDEHN). Cela n’a l’air de rien, dit comme ça, mais je peux vous assurez que la première fois, cela surprend, et qu’on hésite à quitter le jeu par la suite. Mais je vous rassure tout de suite, Léa n’est pas un Tamagotchi, et il ne lui arrivera jamais rien pendant votre absence.
Respirez… Lentement… Techniquement, si le jeu n’affiche pas des graphismes à la pointe de la technologie, le rendu reste tout de même agréable à regarder. La gestion des lumières, ainsi que les effets de brouillard et de particules renforcent l’ambiance. De plus, il faut garder à l’esprit que l’on peut activer trois caméras simultanément, ce qui signifie trois écran de jeu que l’on peut déplacer et redimensionner à loisir, tout ceci en temps réel s’il vous plait.
Malheureusement, cela se paie au niveau des performances, et activer une nouvelle caméra entraîne une baisse de framerate, et certaines zones, comme le pont du cargo par exemple, sont plus gourmandes que d’autres.
Je vous donne la configuration de mon ordinateur à la fin du test, pour que vous puissiez comparer avec la vôtre. Sur cette config, le jeu est parfaitement jouable tout le long, et les quelques ralentissements (sur le pont du navire, notamment) ne seront pas pénalisant. Sur une config plus faible, par contre, il est possible que vous deviez n’activer que deux caméras, voir une seule, pour pouvoir jouer, et l’expérience de jeu en pâtira forcément. Je ne saurais trop vous conseiller dans ce cas de télécharger la démo avant d’investir votre argent dans le jeu. (Conseil qui vaut également si votre ordinateur est puissant. Sur PC, vous n’êtes jamais à l’abri d’un problème de compatibilité)
Côté son, par contre, c’est un sans faute.
Dans un registre électronique, new age, transcendantal et funk, les musiques sont merveilleuses, toujours dans le ton et les changements de rythme accompagnent bien l’action. Les bruitages ne sont pas en reste, quant au doublage français, il est de grande qualité, et c’est une chance vu le temps que vous passerez à écouter Léa parler.
En conclusion :
Le pari de Lexis de créer un jeu au gameplay novateur est parfaitement remplit.
eXperience 112 est un jeu réussi, réellement immersif, et la variété des énigmes assure de ne pas s’ennuyer. Le seul bémol concerne la puissance de la config nécessaire pour le faire tourner correctement. Mais pourvu que votre PC remplisse les bonnes conditions, je conseille chaudement ce jeu à tous les amateurs de jeu d’aventure.
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• News du jeu (17)
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Merci à Freddy pour le scan du CD