Ce jeu est compatible sous XP, même avec les configurations les
plus récentes (cliquer bouton droit > ongle propriété > mode de
compatibilité 95 sur l'exécutable d'installation ; l'installer et pour jouer,
configurer le mode de compatibilité sur 95, 256 couleurs et 640*480)



Un excellent jeu d'aventure peu connu du grand public, publié en
anglais (peu s'avérer gênant pour comprendre l'histoire quand on est
exclusivement francophone), qui mérite le détour malgré ses défauts. En effet,
beaucoup d'aller-retour sont à prévoir, à une vitesse d'escargot au
galop(s'armer de patience est la seule solution !) et il est vrai que les
quarantes tableaux (je ne les ai pas compté, je me fie à Ninth, en
l'occurence) qui expose l'histoire de the neverhood peuvent s'avéré
parfaitement gonflants, quand on n'a pas envie de lire... Mais quelle histoire
! Les auteurs ont su faire preuve d'originalité et d'imagination pour
créer cette aventure, et j'aime à le voir comme un hommage à leur
remarquable sens du scénario... Mais à chacun ses goûts.



Côté interface : simplissime ; un traditionnel click'n point pour
déplacer le personnage, ramasser les objets et les faire interagir avec le
décor (pas d'inventaire à proprement parler, en cliquant sur le décor,
si votre personnage a ramassé ce qu'il lui faut, il le sort, sinon...
creusez-vous la tête !) décors 2De entièrement filmés en pâte à modeler
(fans de Wallace et Gromitt, levez-vous!), aventure à la troisième
personne : vous promenez Klayman à travers un univers appelé the neverhood,
et votre but est :

1) de comprendre comment vous êtes arrivé là ;

2)d'affronter le méchant Klogg, un vilain mégalo pas beau (ah non, pas
beau du tout !)

3)de donner une nouvelle destinée à cet univers magique...



Question énigmes, il y a de tout ; armez-vous d'un papier et d'un stylo
(indispensable pour tout aventurier du jeu !), observez, écoutez (pas
moyen de jouer sans : beaucoup d'énigmes sont basées sur les sons de ce
riche univers)... Et tentez tout, jusqu'à l'improbable : vous ne pouvez
pas mourir...
Touche Esc pour faire apparaître le menu principal, barre espace pour
couper les cinématiques que vous avez déjà vu...



Que dire de plus ? On le trouve en abandonware version rippée sur le
net, mais la version proposée buggue sur une énigme. Préférez une version
complète et licenciée, si vous pouvez en trouver une d'occasion : les
musiques valent aussi le détour (très jazzy sans être trop répétitives)
Pour ceux qui sont bloqués, j'ai une soluce en français (tapée moi-même
avec mes 'tites pognes et mon 'tit cerveau)

Ce jeu est totalement merveilleux,
C'est le seul que je n'ai pas besoin de la soluce pour y jouer. Les graphisme sont très bons et les énigmes ne sont pas trops difficiles, comme dans Sanitarium...

Mes sentiments sur ce jeu sont mitigés.
Il a pas mal de défaut, c'est sur. Les déplacements et les actions sont très lents, pour commencer, donc il faut être assez patient. Ensuite, le jeu est très court, je l'ai fini en 6 heures maximum. Et puis un certain passage du jeu oblige à traverser 40 écran à une lenteur d'escargot pour rammasser un objet, puis à retraverser les même 40 écrans dans l'autre sens, ce qui est incroyabelement énervant.
Les énigmes sont plutôt simples, et toujours intuitives, quoique assez loufoques.

Les points positifs de ce jeu, qui me font finalement lui attribuer une note correcte, et qui à mon avis contrebalancent avantageusement ses défauts sont sa grande originalité (on dirige un personnage en pate à modeler dans un monde en pate à modeler, le tout représenté de façon très réussie) et son charme.
Finalement, jouer à The Neverhood, c'est un peu retourner en enfance, et ça fait beaucoup de bien.
Un jeu très ambitieux et pourtant très peu connu, que j'encourage tout le monde à essayer.