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Chapitre premier : Retrouvailles et séparation
George était aux pieds d'un immense building new-yorkais. En regardant les portes vitrées, il apercevait le hall. Il était si grand qu'on aurait pût y rentrer
trois poids lourds. George regarda les noms affichés sur l'interphone.
" Smith, Petrovoski, Ferdowsi, Alegria… Ah ! Voilà c'est ça Alegria ! " pensa-t-il tout haut. Notre aventurier appuya sur le bouton, une voie féminine, un peu affolée
demanda " Oui ! Qu'est-ce que c'est ?
- Angela ? C'est moi ! George Stobbart.
- Oui, monte ! "
Un bip retentit et la porte s'ouvrit. George la poussa, et entra dans le hall.
George fouilla dans sa poche et en sortit un petit papier plié en quatre. Il le déplia : " Porte 112, 4ème étage… " murmura-t-il. George monta dans l'ascenseur et appuya sur le bouton 4. L'ascenseur monta au 4ème étage, et les portes s'ouvrirent. George descendit, regarda autour de lui, et repéra la porte n° 112. Il
cogna, et elle s'ouvrit presque aussitôt. Une superbe jeune femme aux cheveux blonds, et aux yeux d'un bleu magnifique laissa apparaître son visage derrière. Elle sourit et pria George d'entrer.
George s'exécuta sans dire mot, absorber par la beauté de la jeune femme.
Elle le fit entrer dans un grand salon. Il faisait au moins un tiers du hall d'entrée. La baie vitrée était immense, on pouvait observer une bonne partie
de New York. Un escalier menait à un étage. Au milieu de la pièce plusieurs fauteuils, et un canapé étaient disposés autour d'une petite table en bois massif. Angela fit asseoir George sur un fauteuil, et se dirigea vers un mini-bar situé dans le fond de la pièce. Elle en sortit deux verres et dit " Tu bois quelque chose ?
- Volontiers !
- Tequila, whisky ou rhum ? "
George qui avait encore un mauvais souvenir de la tequila qu'il avait bu chez le professeur Oubier, se laissa tenté par un whisky frappé avec des glaçons.
Angela lui servit le whisky, et s'assit à côté de George, qui ne resta pas indifférent au fait que la jeune femme se colle quasiment à notre héros.
" Tu te souviens à la fac quand tu étais venu chez moi, pour m'aider à faire
mon devoir de philo ?
- Oui quelle soirée, j'ai bien failli passer toute la nuit enfermée dans les toilettes.
- Oui heureusement que mon frère était là… !
- Au fait quelle note as-tu eu à ton devoir ?
- Sept sur vingt
- Ah…
- Sinon à part ça George que fais-tu dans la vie maintenant ?
- Heu… Je voyage… Et toi ?
- Je suis reporter-photographe pour le New York Times.
- Comme c'est étrange…
- Qu'est-ce qui est étrange George ?
- Rien… juste que… ma petite amie était elle aussi reporter-photographe
- Ah ! Tu as… Euh…Avait une petite amie ? Je suis sincèrement désolée. Comment s'appelait-elle ?
- Mais non ! Enfin voyons ! Elle n'est pas morte…
- Ben alors pourquoi emplois-tu le passé qu'en tu parles d'elle ?
- Non…J'ai employé le passé simplement par ce qu'elle n'est plus reporter-photographe, elle a démissionné du journal dans lequel elle travaillait.
- Ah…Ok…Elle est américaine ?
- Non française, elle habite à Paris.
- Ah… La France quel pays merveilleux, si ça ne tenait qu'à moi, je m'y
installerais . Mais Chris ne voudrait quitter New York pour rien au monde.
- Qui est Chris ?
- Mon époux…
- Ça alors tu es marié ?
- Oui depuis trois ans, Chris est le seul amour que j'ai eu après que tu mets envoyée balader.
- Ecoute on en a déjà parlé…Angela ça fait déjà dix ans…
- Oui je sais…Mais à l'époque j'étais follement amoureuse de toi…Enfin bon tu as
raison ne nous lamentons pas sur le passé. Je t'es fait venir pour te parler de
quelque chose d'important".
Angela se leva et ferma la fenêtre ouverte. Elle monta l'escalier et laissa George à
son propre sort. Elle revint au bout de cinq minutes avec une boîte en carton, qu'elle posa sur la table, et ouvrit. Elle en sortit une feuille de papier journal et un album photo avec des reliures en cuir. Elle déplia la feuille de papier journal, et en sortit une petite statuette de bronze, représentant un cheval. Elle la mit entre les mains de George.
Il la regarda attentivement, et s'aperçut qu'il y avait une inscription au dos de
la statuette :

Il demande alors à Angela ce que cela signifie. " C'est du grec ancien. Le premier mot veut dire " cheval ", et le second " la victoire ".
-Et qu'est-ce que ça avoir avec ce que tu voulais me montrer ?
-Attends deux minutes ! C'est incroyable ça, tu es toujours aussi impatient ! "
Elle ouvrit l'album photo. Sur la première page figure une carte de la Grèce antique, ou ses frontières s'étendaient jusqu'en Asie Mineure. Sur la seconde page, il y avait une photo en noir et blanc d'un homme sous laquelle on pouvait lire Heinrich Schliemann. " Qui est-ce ? " demanda George à Angela. " Allons ne me dit pas que tu ne connais pas Schliemann.
-Non qui est-ce ?
-C'est lui qui à découvert la cité de Troie.
-Mais, la cité de Troie n'est qu'un mythe…
-C'est vrai que certains scientifiques remettent en cause les découvertes de Schliemann, mais d'autres au contraire les approuvent et sont persuadés que Schliemann avait raison. Et je fais parti de ceux-là.
-Mais tu n'es pas une scientifique…
-Comment ? J'ai fait sept ans d'étude supérieure… Bon tu as raison je ne suis pas une scientifique… Mais les photos que contient cet album vont bouleverser et faire taire les sceptiques.
-Ah…Et qu'est-ce que j'ai avoir là dedans ?
-Ecoute…J'ai appris que tu avais empêché une secte de néotempliers de ressouder une épée cassée, qui leur auraient permis de contrôler le monde… et aussi que tu aurais empêché un dénommé Karzac de réveiller le dieu précolombien Tezcatlipoca…C'est pourquoi je voulais te tenir au courant de quelque chose…
-Qu'est-ce que c'est ?
-Je ne peux te le dire ici ce n'est pas assez sûr… Allons nous balader dans Central Park ".
Sur ces mots Angela se leva, rangea l'album photo, et la statuette dans la boîte. Elle la prit d'une main, et George de l'autre. Elle ferma la porte, et se dirigea vers l'ascenseur accompagnée de notre aventurier déconcerté par ce qui était en train de se passer. Arriver en bas de la rue elle siffla un taxi, qui s'arrêta aussitôt. Le taxi les conduisit à Central Park. " Angela pourquoi nous emmènes-tu ici ? ne crois-tu pas que nous aurions été plus en sécurité chez toi ?
-Non…Non… De toute façon nous ne sommes en sécurité nulle part… "
Elle s'assit sur un banc, et invita George à la rejoindre. Elle ouvrit la boîte et s'empara de l'album photo et de la statuette.
Norbert était dans le buisson juste en face. Il avait l'habitude d'exécuter les ordres sans discuter mais là c'était différent, on lui a ordonné de tirer sur une femme sans défense. Il réfléchit, se concentre. Mais comment faire si jamais il ne tire pas c'est lui que l'on va tuer, mais aussi sa femme et ses enfants . " Non…Je ne peux pas faire ça, elle est si jeune… Mais Alicia et les enfants… Je sais ce qu'il me reste à faire… " Norbert, le tueur à gages, lui qui avait assassiné tant de gens, était impuissant. Il prit son portable et envoya un message sur celui de sa femme dans lequel il lui disait de prendre les enfants et de fuir à l'étranger. Il lui disait aussi qu'il l'aimait, elle et les enfants.
Il regarda la jeune femme sur le banc, et ce gars aux cheveux blonds assis à côté d'elle. Il regarda à travers sa lunette, elle était si belle, il ne pouvait pas. Il l'avait dans sa ligne de mire… C'était le moment ou jamais…Mais il n'avait pas la force… Pourtant instinctivement son doigt glissa jusqu'à la gâchette…
En face, Angela et George ne se doutaient pas qu'un sniper les avait dans sa ligne de mire. Angela tourna la troisième page de l 'album photo sur lequel on apercevait un masque en or. " Tu vois ça c'est le masque d'Agamemnon.
- Ça alors, il est en or !
- Oui, mais ça n'a pas d'importance. Ce qui importe, c'est la personne à laquelle, il a appartenu.
-Et à qui a-t-il appartenu ?
-Au roi de Mycènes, Agamemnon…
-Tu veux dire celui qu'Homère cite dans ses œuvres ?
-Oui tout à fait.
-Mais regarde plutôt ça. "
Elle tourna la page suivante, et on découvrit alors une photo sur laquelle figurait quelque chose de gris et noir. On aurait dit un bout de bois carbonisé.
-Ça t'amuse de prendre des bouts de bois en photo ?
-Ce n'est pas moi…
-Qui est-ce ?
-Peu importe…Mais sache que ceci serait un morceau du fameux cheval de Troie…
-Angela voyon c'est impossible que bout de bois se conserve tant d'années
-Oui mais celui-là a était retrouvé dans une tourbière, la boue la conservait…
-Ah… Et sinon c'est quoi la chose importante que tu devais me dire ?
-Les templiers…Il ne sont pas tous morts…Et ils sont à la recherche de quelque chose d'important, Mais quoi ? Je ne sais pas. Je sais juste que c'est quelque chose en rapport avec Troie…C'est pourquoi je te donne le carton, et tout ce qu'il contient.
- Mais qui t'a donné ces informations ?
-Son nom ne te dira rien…
-Angela je dois savoir…S'il te plais …
-Bon ! C'est un informateur avec qui j'entretiens des relations, car il est toujours au courant de ce qui se trame dans les hautes sphères new-yorkaises. Il s'appelle Moue.
-Ça alors…
-Quoi ?
-Non rien, je me suis mordu la langue. "
George était sous le choc. Il est vrai qu'on lui avait laissé entendre que le sergent Moue n'était pas réellement mort, mais…
Norbert tremblait…Le doigt pressa la gâchette. Angela s'étendit sur George. Instinctivement, il se leva. Elle roula par terre. Elle avait la bouche ouverte. Sa tête baignée dans le sang. George recula. Il était paniqué, il ne savait pas quoi faire. Il regarda autour de lui. Il saisit son portable, et appela une ambulance. Mais c'était trop tard.
Norbert se leva, il était déboussolé. Son doigt sous l'effet de la pression et du stress, avait pressé la gâchette. Il transpirait, ses jambes tremblaient. Il se mit à courir. Abandonnant son fusil. Il courut aussi vite qu'il le pouvait. Il tourna à l'angle d'une ruelle sombre. Il s'appuya contre le mur, et sortit un pistolet.Il enleva la sécurité, inspira un grand coup, et se donna la mort.
George était penchait sur le cadavre de son amie. Dire que c'est à cause de lui qu'elle a trouvé la mort… Dire qu'elle l'avait aimée plus jeune. George se leva. La police américaine n'est pas la même que la police française. Leurs méthodes d'interpellations non plus. George ferme les yeux d'Angela, se lève et prend ses jambes à son coup. Personne ne l'a vu.
Il court aussi vite qu'il peut. Il se rappelle les paroles d'Angela, qui lui a dit de partir pour Troie. Il siffle un taxi, et lui ordonne de le mener à l'aéroport. Sur les lieux du crime, l'ambulance et la police arrivent, mais il n'y a plus personne. La police boucle le périmètre. Le fusil de Norbert est retrouvé. Mais il n'y a aucun témoin.
Chapitre second : Grèce nous voilà !
George est arrivée à l'aéroport. Il regarde le prochain vol pour Paris. Puis
s'assoit sur un banc. Il a déjà causé la mort d'Angela, il ne veut pas perdre Nico. Il regarde le prochain vol pour Athènes. Il a une heure devant lui. Son portable n'a plus de crédit. Il repère un téléphone à côté de la cafète de l'aéroport. Il compose le numéro qui permet d'appeler des Etats-Unis jusqu'en France, suivi de celui de Nico.
Une voix endormie lui réponds : " Allô ?
-Allô Nico ! C'est George ! Ecoute je sais qu'en France il est une heure du
matin, mais j'ai quelque chose à te dire.
-Quoi ?
-Je ne pourrais pas te rejoindre en France, je dois partir pour la Grèce…
-Comment tu prends du bon temps sans moi ? Ça alors c'est la meilleure !Ecoute moi
bien George Stobbart, tu as intérêt à être en France demain soir ou sinon je te
promets que j'irai jusqu'en Grèce, que je te retrouverai et que je te tirerai les
oreilles tellement fort qu'elles toucheront par terre. Tu m'entends ?
-Ecoute Nico je ne peux faire autrement, je suis vraiment désolé.
-Alors dis-moi au moins pourquoi ?
-Les templiers…
-Enfin c'est impossible… L'épée… Ils ne l'ont tout de même pas récupérée ?
-Non, mais ils sont à la recherche d'autre chose…
-Et quoi ?
-Je ne sais pas exactement…Un truc en rapport avec la guerre de Troie.
-Quand prends-tu ton vol pour la Grèce ?
-Dans une heure.
-Dans quelle ville ?
-Athènes.
-Bon alors à demain après-midi à l'aéroport d'Athènes.
-Non Nico, tu restes en France…
-A demain George. " et sur ce, elle raccrocha.
" Quelle quiche… " se dit George. Il s'assit sur le banc, et pensa. Il pensa à Angela. Il pensa à son mari, qu'il ne connaissait pas, mais pour qui il éprouvait de la compassion. Il se disait que ce soir quand il rentrerait chez lui, la police serait là pour l'avertir de la mort de sa femme. Il soupira. Une hôtesse annonça le départ du vol pour Athènes. George se leva, et prit la direction du guichet.
Une fois dans l'avion, George appuya sa tête contre la vitre, et s'endormit.
Angela était dans ses bras, elle lui souriait. Flap et Guido sortaient leurs pistolets, et tiraient sur le sergent Moue. Nico était attachée à une chaise, Karzac était à ses côtés, il riait. Angela était couverte de sang, elle s'éloignait peu à peu. Nico hurlait, et Karzac ne cessait de rire. Charlie le pilote d'avion appelait George :
" Monsieur Stobbart ! Monsieur Stobbart ! " George se réveilla en sursaut. Une hôtesse était devant lui : " Monsieur Stobbart, nous sommes arrivés à Athènes
-Hein…Oui…Merci… "
George descendit de l'avion. Lorsqu'il arriva dans l'aéroport, il regarda l'heure
sur la pendule. Il était huit heures du matin. Son estomac gargouilla. Nico ne serait certainement pas là avant deux ou trois heures de l'après-midi. Il décida d'aller faire un tour dans Athènes. Il s'assit sur la terrasse d'un café.
" Espérons que ce café ne va pas exploser comme la Chandelle Verte… "
Notre aventurier était à peine réveillé. Il se dit qu'un bon petit déjeuner lui
ferait le plus grand bien. Lorsque le garçon de café apparu, George l'interpella, et
commanda un café, un jus d'orange et deux croissants. Deux minutes plus tard, il
avait déjà englouti les deux croissants et bu le café et le jus d'orange. Il demanda l'addition, laissa un pourboire, et s'en alla. Il décida d'aller réserver une chambre dans un hôtel, pour la durée de son séjour à Athènes. Il entra dans le premier hôtel qui se trouvait sur son chemin. Il se rendit au guichet, et appuya sur la sonnette. Le réceptionniste se retourna. George poussa un cri de stupeur : " Hein…Vous…Mais qu'est-ce que vous faites ici ? !
-On se connaît ?
-Je crois. Vous n'étiez pas à l'hôtel Ubu à Paris ?
-Si. Pourquoi ?
-Non, comme ça… "
C'était le réceptionniste qui travaillait dans l'hôtel Ubu à Paris. George avait obtenu une chambre au troisième étage. Lorsqu'il entra dedans, une forte odeur de renfermé se fit sentir. Il ouvrit la fenêtre, et s'allongea sur le lit.
Angela l'appelait, elle hurlait. Une sirène d'ambulance retentissait. George se réveilla en sueur. Il appuya sur son portable. Ce qui dans son rêve ressemblait
à la sirène d'une ambulance, n'était autre que la sonnerie de son téléphone. Il
le saisit, et décrocha : " Allô ?
-Allô George ! ?
-Nico ?
-Où es-tu ? Ça fait deux heures que je t'attends !
-Oui, bouges pas j'arrive. "
Il raccrocha, et sauta du lit. Dehors une brise fraîche soufflait. Nico était assise sur un banc. Lorsqu'elle aperçut George, elle se jeta dans ses bras, et l'embrassa avec fougue. " Tu m'as manqué…
-Oui, toi aussi…
-Qu'est-ce qu'il y a ? Ça ne vas pas ? " George serra Nico dans ses bras.
Notre héros au cœur tendre, avait besoin de réconfort. Il ne savait plus où il
en était. Dans sa tête, tout se bousculait. Il raconta à Nico tout ce qu'il avait
vécu en moins de quarante-huit heures. Nico ne savait pas quoi dire, et elle
savait que même les mots ne pourraient atténuer la douleur que George ressentait.
Elle se contenta de le prendre dans ses bras. Après quelques minutes, ils arrivèrent
dans la chambre d'hôtel. Nico s'assit sur le lit. George, lui montra la boîte de carton qu'Angela lui avait donnée. Depuis la mort de son amie, il n'avait pas eu le courage de l'ouvrir. Nico enleva le couvercle, et sortit la statuette représentant un cheval. Elle la regarda attentivement, et remarqua l'inscription sur le socle : " George ! ?
-Hein…Oui…Quoi ?
-Qu'est-ce que ça veut dire ?
-Angela m'a dit que c'était du grec ancien. Si je me souviens bien, le premier mot signifie " cheval ", et le second " la victoire ".
-Ce cheval serait donc une représentation de celui de Troie.
-C'est possible… ".
Elle reposa la statuette dans la boîte, et prit l'album photo. Elle tourna la première page, et regarda furtivement la carte représentant la Grèce Antique, lorsque ses frontières s'étendaient jusqu'en Asie Mineure. Elle tourna la seconde, et demanda à George : " C'est bien Heinrich Schliemann, celui qui aurait découvert la cité de Troie ?
-C'est exacte ". Elle tourna ensuite la troisième page, elle demanda à George
ce que c'était. Il lui répondit que c'était le masque d'Agamemnon, roi de Mycènes, et héros des aventures de l'Iliade : " Il a donc existé ?
-Et bien apparemment oui… ". Elle tourna la page suivante : " Mais c'est un bout de bois ! ?
-Oui, mais pas n'importe quel bout de bois, c'est un morceau du cheval de Troie,
selon les dires d'Angela.
-Et c'est tout ?
-Ben oui…
-Et ben ! Ça c'est fort ! On a aucune indication. Angela ne t'a rien dit d'autre ?
-Si que les templiers étaient de retour, et que c'est pour ça qu'elle me donnait
la boîte.
-Et bien tout s'explique, il doit y avoir un contre fond ". Et effet, Nico avait
vu juste. Il y avait un bout de ficelle au fond de la boîte. Elle tira
délicatement dessus, une plaque de carton était attachée à la ficelle. Elle
servait de contre fond. Dans le celui-ci, il y avait un feuille pliée en deux. Nico la prit, et commença à la lire. " Qu'est-ce que c'est ? " demanda George. "On dirait un passage de l'Iliade. On a de la chance, il est en français.
-Peux-tu le lire à voix haute, s'il te plaît…
-Bien sûr ". Et Nico commença la lecture du texte : " Ses yeux brillent
comme des flammes. Depuis la mort de son ami Patrocle, tué par Hector, une peine implacable à pénétrer son cœur. Impatient d'aller combattre les troyens, il revêt les armes que lui a forgées le dieu Héphaïstos. A ses jambes d'abord il met ses belles
guêtres, où viennent s'ajuster des plaques d'argent qui couvre ses chevilles. Puis il passe une cuirasse autour de sa poitrine. Sur l'épaule, il jette ensuite son épée de bronze, à clous d'argent, ainsi que son solide et vaste bouclier, dont l'éclat resplendit dans le lointain, pareil à celui de la lune. Puis, il met sur sa tête un casque résistant qui brille comme un astre ;on voit autour de lui voltiger les crins d'or qu'Héphaïstos a fait pendre en masse autour du cimier. Enfin, il se saisit de la longue et vigoureuse lance qu'il est le seul de tous les grecs à pouvoir brandir et qui va tuer tant de héros. Ses chevaux sont attelés. Achille monte alors sur son char. L'Iliade chant 19 ".
Les premières phrases avaient rappelé à George, la douloureuse expérience qu'il
avait vécu la veille. Mais comme Achille, il décide lui aussi de relever la tête, et de ne pas se laisser abattre. " Il n'y a aucune indication de lieu ! Qu'allons-nous faire ? " demanda Nico. " Je crois que le mieux serait de téléphoner à Lobineau pour connaître sont avis.
-Tu t'intéresses à l'avis d'André maintenant ? ! C'est nouveau !
-Hé…C'est lui l'historien, pas moi ! Tu as son numéro ?
-Non mais j'ai celui du musée Crune.
-Peux-tu me le donner s'il te plaît.
-Bien sûr ! 01-53-40-30-20 ". George composa le numéro. " Allô ! Allô le
musée Crune ?
-Oui qu'est-ce que c'est ?
-Excusez-moi de vous déranger, est-ce qu' André Lobineau est-là ? S'il vous plaît.
-Bien sûr je vous le passe…Veuillez patienter il arrive.
-Allô oui ! ?
-Allô André c'est George
-Ah…Oui salut…
-Quel enthousiasme ! Dis-moi je t'appelle pour te demander ton avis sur quelque
chose.
-Ch'uis très débordé en ce moment, mais vas-y dis toujours.
-Si je te dis l'Iliade chant 19, et templiers qu'est-ce qui te vient à l'esprit ?
-L'Iliade d'Homère n'a rien à voir avec les templiers qu'est-ce que tu racontes ?
-Non rien laisse tomber…
-Bon écoute j'ai du boulot moi, si tu m'appelles pour me poser des devinettes, c'est
raté.
-Mais non… Je ne t'appelle pas pour ça, car tu ne pourrais même pas comprendre la
blague d'un enfant de trois ans
-Quoi ! Qu'est-ce que tu veux insinuer par là ?
-Arrêter de vous disputer tous les deux
-Nico ! Nico es avec toi ? !
-Oui elle est avec moi, puisqu'elle n'est pas avec toi pauvre andouille !
-Quoi ? Andouille toi même !
-C'est fini oui ! On dirait des gamins de trois ans ! George passe moi André.
-Tiens…
-Allô André ? !
-Nico…
-Arrête de prendre cette voix de niais !
-Hein…Oui…
-Bon ! Le chant 19 de l'Iliade et les templiers ça ne te dis rien ?
-Non ! Puisque je vous dis que ça n'a rien avoir enfin !
-Bon d'accords merci André !
-Non attends ne raccroch… " Nico raccrocha, et rendit son portable à George. "
-Qu'est-ce qu'il a dit ?
-Que ça n'avait rien avoir.
-Bon ben on est dans de beaux draps. On sait même pas par où commencer.
-On à cas aller à la bibliothèque d'Athènes.
-Oui ben il est un peu tard attendons demain. "
Nos deux héros passèrent la nuit à l'hôtel. Au matin, ils commandèrent un petit déjeuner. Lorsqu'ils descendirent, ils rendirent les clés de la chambre à l'hôtelier qui ne reconnût George que maintenant. Ils commandèrent un taxi, qui les conduisit à la bibliothèque nationale d'Athènes. Il y passèrent toute la matinée, ne trouvèrent rien qui liés les templiers à la guerre de Troie. George et Nico, décidèrent de partir pour la Turquie, car c'est là où se situe Troie de nos jours. Arrivés à l'aéroport d'Athènes, ils prirent deux billets pour Istanbul.
Chapitre troisième : Péripéties dans Istabul
Le voyage ce fit de nuit. Et comme il avaient dormi dans l'avion, ils
étaient en pleine forme pour se rendre à Troie. Hélas, il avaient beau regarder sur la
carte de Turquie qu'ils avaient achetée, ils ne trouvent pas. Là où elle aurait
normalement dû être, il y avait une petite ville du nom de Hisarlik. George prit son
téléphone, et appela au musée. Il tendit le téléphone à Nico : " Tiens après ce qui
c'est passé la dernière fois, je doute qu'il veuille me reparler… " Nico s'isola quelques minutes, puis réapparut. " Il à dit que c'était normal, que Troie avait été composée de plus de neuf couches archéologiques superposées les unes sur les autres. Et que l'actuelle Hisarlik n'était autre que Troie.
-Bon est bien il faut trouver un moyen de locomotion.
-Allons à l'office du tourisme
-Ouais…
-Qu'est-ce qu'il y a George ça ne va pas non c'est rien, un petit mal de crâne. Mais
t'inquiètes pas c'est passager. "
George avait repérait un homme, dont l'attitude était bizarre. En effet, à chaque fois que George tourne la tête dans sa direction, l'homme détournait le regard, et rabaissait son chapeau comme par peur d'être reconnu. Pendant que Nico demandait son chemin (en anglais bien sûr… !), George regardait l'homme au chapeau du coin de l'œil, et eu un haut-le-cœur lorsque celui mis sa main sous son manteau. George ne quittait pas des yeux cette main qui c'était lentement glissée sous le manteau. L'homme au chapeau, sortit sa main de son impair, aussi lentement que possible, dedans il y avait quelque chose de noir. George comprit que c'était un pistolet. L'homme pointa son arme, et appuya sur la gâchette. George se jeta sur Nico, et la força à se coucher. La balle alla s'écraser contre le mur d'une maison située à l'angle de la ruelle. Voyant alors qu'il était démasqué, l'homme se mit à courir aussi vite qu'il le pouvait. George se leva, et se mit à le poursuivre, suivie de près par Nico. Le tueur essayer désespérément de semer George, mais notre héros tenait bon. L'assassin emprunta une rue bondée de monde. Il prit ensuite une ruelle sombre qui menait dans un restaurant. L'homme enleva son manteau, et le jeta dans une poubelle. Il prit son arme, enleva le chargeur, et la jeta dans le caniveau. Il s'en serait bien servi mais ses supérieurs avaient été stricts. Il ne devait en aucun cas, et ce même s'il était poursuivi par la police, ou par sa cible, faire usage de son arme.
Le tueur entra dans le restaurant. " Grosse erreur mon coco ! T'es fait comme un
rat… ". George entra dans le restaurant. Dans celui-ci des tables étaient inégalement réparties. Autour étaient disposées quatre chaises. Et sur chaque table, au milieu des verres de thé à la menthe, se trouvaient des narguilés. George tentait désespérément d'apercevoir son agresseur, mais la fumée qui s'échappait des narguilés était si épaisse qu'il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. La présence de George n'avait pas encore était remarquée. George sortit du restaurant. Il vit Nico qui l'attendait devant l'entrée. " Qu'est-ce que tu fais ?
-Rien…Notre agresseur est entré là dedans…Je vais allez voir, et toi pendant ce
temps j'aimerais que tu inspectes la ruelle pour voir s'il n'aurait pas laisser quelques indices.
-Sois prudent George
-J'vais essayer… "
George pénétra à nouveau dans le restaurant. Personne ne sembler faire attention à
lui. Il se dirigea vers le bar avec l'intention d'interroger le barman, mais il se ravisa. En effet si le malfaiteur était venu ici, c'est parce qu'il savait qu'il pourrait y trouver de l'aide. Les employés du restaurant devaient être de mèche avec le tueur. George regarda autour de lui, et aperçut une porte entre ouverte. Il fit semblant d'aller aux toilettes, qui se trouvait juste à côté, mais lorsque le barman tourna la tête, il ouvrit la porte, et la passa. Lorsque George se retourna après avoir fermé la porte du restaurant, il s'aperçut qu'elle donnait sur une cour intérieure.
Au milieu de cette petite cour, se trouvait une fontaine, d'où s'écoulait une eau bleu azur. Au fond à droite se trouvait une autre porte, qui semblait bien plus veille que la précédente.
George posa sa main sur la poignée. Un grognement se fit entendre. " Allons George
tu as déjà affronté des situations plus périlleuses… ". Il tourna la poignée, et ouvrit la porte. Il faisait noir. Il passa sa main sur le mur, à la recherche d'un interrupteur, lorsqu'il le trouva, il appuya dessus. La pièce s'éclaira, et George recula pris d'horreur. En effet, deux danois noirs se tenaient là devant lui, la bouche pleine de salive.
George n'a pas le choix, il se jette sur le côté. Les chiens sautent dans le vide. Mais il
a à peine le temps de se relever, que déjà les chiens font volte-face. Il regarde
autour de lui, et aperçoit une échelle. Il ne fait ni une ni deux, et monte dessus aussi vite qu'il peut. Le voilà en sécurité. En bas les chiens tournent en rond, et sautent en
l'air pour essayer d'atteindre notre héros, mais sans succès.
George regarda autour de lui. Les chiens se mirent à aboyer. " Et merd…Si jamais ils
continuent à aboyer, ils vont ameuter tout le restaurant. Faut que je trouve quelque chose… ". Comme à son habitude lorsqu'il est dans une situation embarrassante,
notre héros se mit à fouiller dans ses poches. Il en sortit une boîte de somnifères,
(car depuis la mort d'Angela George a du mal à trouver le sommeil.), et un biscuit,
qui lui reste du goûter d'hier. Il coupa le gâteau en deux, et mis un somnifère dans chaque partie du biscuit. Il laissa tomber les deux morceaux de biscuit, et attendit.
La réaction fut immédiate. Les chiens se ruèrent sur les biscuits, et les avalèrent
tout rond. Au bout de deux minutes, les chiens s'effondrèrent. " Bonnes nuits sales
bêtes ! "dit George. George leva alors la tête, et put regardait où il se trouvait. Il
était sur une mezzanine, autour de lui divers objets étaient entassés. Il y avait des
étagères poussiéreuses, remplies de vieux livres turcs. Il y avait aussi d'anciens ustensiles de cuisine, et des cartons remplies de choses plus invraisemblables les
unes que les autres. Tout au fond de la mezzanine, il y avait une fenêtre. George
s'avança pour regarder à travers celle-ci. Il pouvait voir la rue en contre bas, il y
avait aussi deux hommes en train de parler, l'un était dans un camion, George ne
pouvait voir que sa tête. Et l'autre était de dos. Mais lorsqu'il se retourna George
reconnut son agresseur. Il ouvrit la fenêtre, et sauta. (Bien évidemment, ce n'était
pas très haut. N'allez pas vous imaginer que George est un kamikaze). Les deux
hommes se retournèrent aussitôt. George se mit à courir en direction du tueur. Mais
l'homme monta dans le camion, et celui-ci démarra en trombe. George se mit à les poursuivre, mais cela ne servit à rien, le camion eut vite raison de notre héros, tout essoufflé. George revint sur ses pas. Il posa son regard par terre, et vît que l'un des deux hommes avait perdu un bout de papier. Dessus il y avait un homme portant un bonnet phrygien, et un taureau. L'homme tenait dans sa main droite une épée. " Ça alors ! Ça ressemble au dessin qu'il y avait sur le parchemin des templiers que j'ai dérobé
à Khan. George replia le morceau de papier, et le mit dans sa poche. Lorsqu'il retrouva
Nico, elle était appuyée contre un mur, et tenait un impair entre ses bras. " George
Regarde c'est l'impair de notre agresseur.
-Ah oui, où l'as-tu trouvé ?
-Dans une poubelle, c'est celui de notre malfaiteur.
-Oui. Fouille donc les poches pour voir… ". Nico fourra ses mains dans les poches de l'impair, et en sortit un livre. Le livre était vieux, et la couverture était déchirée par endroits. Il s'intitulait Veda. Les lettres qui constituaient le titre étaient dorées. La reliure du livre était, elle aussi dorée. Dessous le titre, d'étranges symboles étaient représentés. " On dirait une écriture ancienne.
-Oui tu as raison. Dès que nous aurons l'occasion de retourner à Paris il faudra
montrer ce livre à André ". Nico feuilleta le livre. " Regarde George ! Comme c'est étrange, le livre est écrit en deux langues. En anglais, et en cette langue étrange.
-Oui ce doit être la traduction du texte…
-Et il y a des notes griffonnées un peu partout.
-Yeah tu as raison, regarde ici on dirait un plan. ".
Et Nico lu à haute voix " Plan du site archéologique de Troie "
Après avoir trouvé l'office du tourisme, nos héros embarquèrent dans un bus.
Chapitre quatrième : Les ruines d'Ilion (Troie)
Il faisait si chaud que toutes les fenêtres du bus étaient ouverte. La poussière que soulevait le bus en roulant rentrait dans celui-ci, et étouffer la plus part des passagers.
Après un voyage long et épuisant nos héros arrivèrent en fin dans la petite ville de Hisarlik. Ils avaient mis tellement de temps à faire le voyage en bus qu'il faisait déjà
nuit. Ils trouvèrent un petit hôtel tranquille, afin d'y passer la nuit.
Au petit matin, George et Nico s'en allèrent sans prendre le petit déjeuner que leur proposer l'hôtel, ( entre nous ils ont bien fait parce que ça n'avait pas l'air très appétissant…).
Ils arrivèrent aux alentours de midi dans la partie visible des ruines de Troie.
Un panneau en anglais interdisait l'accès au chantier. George hésita, mais en voyant Nico passer au-dessus de la clôture, ses appréhensions s'envolèrent. George sortit le plan du site qu'il avait trouvé dans le livre que Nico et lui avaient ramassé à Istanbul. Nico repéra l'endroit qui était entouré en rouge, et qui intéressait le propriétaire du mystérieux livre. Ils descendirent une échelle, et marchèrent ensuite dans un long tunnel. Celui-ci débouchait sur une grande salle obscure. Nico appuya sur une touche de son téléphone portable. Le peu de lumière que diffuser le rétro-éclairage du mobile leur révéla qu'ils étaient dans une sorte de crypte. Des tombes étaient dispersées çà et là, mais c'est autre chose qui retint l'attention de nos deux héros. En effet en haut à droite, une autre ouverture se dressait fièrement. Deux piliers massifs soutenaient une immense voûte, sur sa clé était gravé l'inscription - ´? ?d??- exactement la même que celle qui avait maladroitement été écrite sur le plan du site. Nos deux héros s'enfoncèrent dans l'antre obscur. Avançant à tâtons, arrivèrent enfin devant ce qu'ils cherchaient ; une gigantesque allée de colonnes se dessinait devant eux. Au fond comme l'avait dit le plan, se situait une espèce d'autel. Soudain un bruit alerta George " Nico, t'as attendu ?
-Non quoi ?
-Chut ! Viens par là… "
Il l'attira vers une immense colonne.
Au bout de l'allée, deux hommes à la peau mate s'avançaient avec des lampes vers l'autel. George les entendit parler en arabe.
Chacun était armé d'un fusil d'assaut (certainement des kalachnikovs). Ils avançaient
d'un pas lourd, regardant un peu partout autour d'eux. George et Nico se regardèrent, la même pensée leur traversait l'esprit " pourvu qu'il ne nous voit pas… ". Les deux hommes s'arrêtèrent à quelques mètres seulement de la colonne derrière laquelle nos deux héros se dissimulaient. L'un d'eux, le plus grand posa son arme, et s'appuya sur la colonne. " Il y a des dizaines de colonnes ici, pourquoi faut-il que ce soit sur celle-là qu'il s'appuie " maugréa George. Le plus petit des deux gars baragouina quelque chose qui les fit éclater de rire. Apparemment ils avaient l'air d'attendre quelque chose, ou quelqu'un…
La réponse ne se fit pas attendre, deux autres hommes arrivèrent. Ils saluèrent les deux autres qui étaient arrivés avant eux, apparemment ils se connaissaient. L'un des deux nouveaux portait une caisse en bois. Il la posa par terre et l'ouvrit. Chacun des quatre hommes y plongea la main, et en sortit une espèce de cylindre. " Qu'est-ce qu'ils fabriquent ? " se demanda George. Ils posèrent les cylindres devant l'autel, et l'un d'entre eux sortit quelque chose de sa poche. Un craquement se fit entendre, et une lueur, plus faible que celle de leurs lampes apparut. C'était une allumette. L'espace d'un instant, un homme dirigea le faisceau de sa lampe vers l'autel. Et George découvrit que les cylindres n'étaient autres que des bâtons de dynamite. L'homme qui tenait l'allumette la dirigea vers la mèche, qui émit un crépitement. Les quatre hommes coururent se mettre à l'abri derrière des colonnes. Heureusement pour nos héros, aucun d'eux ne choisit la leur…Un gigantesque fracas se fit entendre, et une épaisse poussière s'éleva dans les airs. Lorsque le calme fut revenu, les quatre hommes revinrent examiner les décombres. George pencha la tête pour mieux apercevoir ce que faisaient les hommes .
L'explosion de l'autel avait dégagé une crypte, de laquelle émerge un escalier.
Pourtant les quatre hommes ne semblaient pas vouloir y descendre. Au contraire il restait là à parler, et rire. George et Nico ne comprenaient pas ce qu'ils disaient, mais ils comprirent que cela ne devait pas être très important. " Sans doute échangent-ils des souvenirs de potaches… " se dit Nico. Soudain une voix familière à George, se mit à parler en arabe.
Un homme s'avançait dans la galerie, aussitôt les quatre hommes se mirent au garde à vous. Le visage de l'homme était masqué par l'obscurité. L'homme cria quelque chose en arabe, aux quatre autres, et ils se dirigèrent tous vers la crypte, et descendirent les escaliers. George se pencha un peu plus pour apercevoir ce qui se tramait. Le visage de l'homme était toujours caché par l'obscurité. George se creusait la tête pour savoir où il avait déjà pu entendre cette voix. L'homme regardait un peu partout autour de lui, ce qui ne rassurait pas George et Nico, d'autant plus, qu'il fixait avec insistance la colonne derrière laquelle se cachaient nos héros. Finalement, une voix venant de la crypte résonna, à laquelle l'homme répondit par un ordre en arabe. George fixait toujours la silhouette attendant qu'il passe dans une raie de lumière pour voir son visage. Ce fut le cas, et sous le choc Goerge faillit poussé un " oh ! " d'effroie, mais il se retînt de justesse.
George comprenait enfin pourquoi cette voix était si familière, celui à qui elle appartenait n'était autre que Kahn. George se revit quelques années auparavant dans le repère des templiers en Grande-Bretagne, il lui semblait pourtant que Kahn avait disparu enfui sous les décombres de l'explosion… Pourquoi tout le monde refait surface ; d'abord l'inspecteur Moue, ensuite Kahn, et après quoi les templiers ? c'est pourtant ce qu'avait dit Angela " les templiers ils sont de retour… ".Apparement la première fois ne lui avait pas suffit, Kahn maniait toujours les explosifs avec autant de délicatesse. " bon ça va faire une heure qu'on est coincés ici George, je commence à en avoir marre… " murmura Nico. Mais le pauvre George n'y pouvait rien, s'ils sortaient de leur cachette, ils étaient certains de se faire liquidés en moins de deux. Restait plus qu'à attendre, et comme une réponse divine à l'impatience de Nico, un bruit de moteur se fit entendre au dehors. Kahn sortit un automatique de sa poche, et cria à quelque chose à ses hommes. Ils accoururent aussitôt, pointant leur arme en direction de l'entrée. Nico et George se tassèrent un peu plus derrière leur colonne. Soudain un des hommes de Kahn, (celui qui tout à l'heure s'était appuyé contre la colonne de George et Nico) s'effondra raide mort. Aussitôt Kahn et ses hommes coururent se mettre à l'abri derrière les décombres de l'autel. Sans doute leur assaillant utilisait-il un silencieux, car aucun coup de feu ne s'était fait entendre. Kahn plongea dans la crypte, dévalant quatre à quatre les marches de l'escalier, suivi de près par ses hommes. " Qu'est-que c'est encore que ce bordel ! ? " rouméguèrent George et Nico. Trois hommes remontèrent l'allée de colonnes en courant tous armer d'un fusil d'assaut MP5-SD (une arme redoutable, et d'un silence à faire peur, le bruit du ressort qui lorsque l'on presse la détente, actionne le chien fait plus de bruit que la balle elle-même. Cette arme est utilisée par les sections d'assaut de différent pays tel que les USA, Israël…). Puis trois autres hommes accoururent. Ils étaient maintenant six, ces hommes étaient en réalité des soldats de l'armée turque. Un des six hommes prononça quelque chose, et les cinq autres se mirent à rire. " Vous pouvez sortir de votre cachette… " dit-il dans un français correct. Nico et George se regardèrent, et sortir de derrière la colonne.
Le commandant les regardait avec amusement. Ses hommes sourirent en voyant la surprise de George et Nico. " Vous savez ; dit le commandant, je ne crois pas que ce soit le meilleur endroit pour faire ça…
-Comment ? Quoi ? ; balbitua George
-Mais si vous savez très bien…
-Non mais non ce n'est pas ce que vous croyez… ! ? "
Le commandant était amusé par l'embarras de George, Nico, elle aussi souriait.
Notre héros ne savait plus où se mettre, il se tourna vers Nico pour chercher du soutien dans son regard, mais, et il s'en voulu de ne pas se contrôler, il se mit à rougir…Enfin Nico prit la parole. " Non ne faisions pas ce à quoi vous pensez, nous nous sommes cachés parce que nous avons entendu du bruit, et pour tout vous dire, je crois que nous avons bien fait…
-Oui je me doute bien, ne vous inquiétez pas, je ne faisais que taquiner votre ami…mais plus sérieusement, que faites-vous ici ?
-Nous sommes sur les traces de… "mais la phrase de George fut interrompu par Nico qui lui donna un violent coup de coude dans l'estomac.
-Nous faisons du tourisme ; enchaîna la journaliste
-Vous n'avez pas lu les panneaux à l'entrée ! ?
-Des panneaux ? Non je n'est rien vu et toi George tu as vu quelque chose ?
Aïe ! Euh non ! Non ! Rien du tout ! " Nico venait de mettre un autre coup de coude dans le ventre à George… Le commandant les regarda d'un air amusait " Décidemment il forme un drôle de couple ceux-là… " se dit-il. Un homme s'avança dans l'allée, il était de petite stature, mais dès qu'ils l'aperçurent les militaires se turent, et se mirent au garde-à-vous…
Chapitre cinquième : Révélations
" Allons ! Repos ! Je ne suis pas un militaire…
-Bien comissaire Moue veillez nous excuser…
-Mais oui vous êtes tout excusé, mon cher… "
Le commandant prononça quelque chose en turc, et ses hommes se mirent au repos.
L'homme s'avança vers George, qui crut avoir une crise cardiaque, Nico aussi fut surprise. " Bonjour George Stobbart !
-Euh bon…bonjour…
-Mademoiselle Collard… Cela faisait longtemps n'est-pas ? Bon peu importe, écouter Monsieur Stobbart si vous êtes ici c'est parce que votre amie Angela vous a transmis un colis…
-Oui… " George fut pris d'une violente migraine…
-Désoler toutes mes condoléances…
-…
-Bon…ça fait des mois que nous sommes sur les traces de Kahn…
-Comment ça " on " ?
-Oui Angela et moi… "
George sursauta. " -Elle travaillait pour Interpol tout comme moi
-Vous taivaillez à Interpol ; pouffa Nico. " mais devant le visage de George elle s'arrêta immédiatement. Effectivement, on pouvait lire sur le visage de notre héros l'incompréhension.
" Oui Monsieur Stobbart, Angela ne vous l'a pas dit car elle ne pouvait pas trahir sa couverture…Elle n'était pas journaliste, elle était agent d'Interpol. Et donc elle vous a bien remis un colis ? !
-Oui…oui…
-Bon très bien Monsieur, alors vous allez me faire le plaisir de rentrer en France avec Mademoiselle Collard, et d'oublier toute cette affaire…
-Mais non enfin c'est impossible, sinon pourquoi Angela m'a-t-elle remis ce colis ?
-Justement elle a fait une erreur, elle savait que sa vie était en danger, et je lui avais à mon plus grand regret parlé de vous, mais à l'époque elle ne savait pas encore que c'était le George Stobbart de son enfance…Ce n'est que plus tard…Sentant sa vie menaçait, elle vous à confié ce colis, car vous avez déjà eu affaire aux néo-templiers…
-Oui ben justement, laissait moi vous aider alors…
-Justement c'est là qu'est le problème, Angela à fait une gourde en vous confiant ce colis.
-Oui pourquoi ne l'a-t-elle pas confié à quelqu'un d'autre d'Interpol ? ; demanda Nico
-Nous avons une taupe…Vous êtes un homme de confiance Monsieur Stobbart, mais je vous pris de bien vouloir oublier cette affaire…
-Mais on nous à tirés dessus à Istanbul… !
-C'est pour ça rentrer en France
-Oui et puis quoi encore ? !
-Ne traversait que quand le petit bonhomme est vert…(Souvenirs).
-…
- Non Monsieur Stobbart, je sais que vous vous sentait coupable de la mort d'Angela, mais c'est trop dangereux…
-Mais non j'ai déjà eu affaire à eux…
-Et bien non Monsieur Stobbart ce ne sont pas les templiers…Interpol à d'abord cru, mais nous nous sommes trompés, c'est une autre secte…
-Qui ça ? Les hachïchiyyïn ? ?
-Oui
-Mais je suis déjà rentré en conflit avec eux…
-Oui mais ce n'est pas tout, il y a aussi une autre secte
-Eh ben ils se lassent pas ! ; dit Nico
-Une autre secte ?
-Oui tout ce que nous savons, c'est qu'elle se nomme secte de l'Ombre, nous n'en savons pas plus…
-Mais alors pourquoi êtes vous à la recherche de Kahn ?
-Car non content de rentrer en guerre contre les néo-templiers, les hachïchiyyïn ont aussi déclaré la guerre sainte à la secte de l'Ombre…
-Et Angela ? coupa George
-Elle a été abattue par un homme de la secte de l'Ombre…Mais pourquoi c'est un mystère, nous n'en avons pas la moindre idée… Et on vous aussi tiré dessus à Istanbul ?
-Oui
-Tout ceci n'est pas très clair…Bon écouté Monsieur Stobbart, mais hommes vont vous raccompagner vers la sortie… " Et Moue s'en alla comme il était arrivé…Deux hommes escortèrent nos deux héros à la sortie du site archéologique.
" -Bon alors faisons le point dit Nico d'une voix dynamique.
-Ok
-Alors ce n'est pas les templiers, Kahn et vivant, il y a une autre secte et Moue travaille maintenant pour Interpole…Avec ça on est vachement avancés…
-Ouais…La crypte qu'à dégager Kahn il doit certainement y avoir quelque chose…
-Exact…Mais le problème c'est que l'accès est gardé par les hommes de Moue.
-Oui et bien nous nous n'avons plus qu'à nous cacher, et attendre qu'ils soient partis.
-Encore ! ! Ah non j'ai est marre de jouer à cache-cache, viens allons plutôt nous dégourdir les jambes, de toute façon nous verrons s'ils sont partis ou pas, grâce à leur camion de transport…
-Tu as raison, allons nous balader ! " Nos deux héros amoureux (ou amoureux héros c'est comme vous préférez… ;) s'en allèrent main dans la main. Cette balade leur changea les idées. Lorsqu'ils revinrent environ une heure et demie s'était écoulée, et comme l'avait prévu Nico, le camion de transport de troupes avait disparu. " La voie est libre allons y "murmura George.
Nico et George traversèrent le site archéologique, pour arriver devant l'entrée du monument. Ils traversèrent l'allée de colonne, et arrivèrent devant les décombres. Ils s'engouffrèrent dans la crypte, et descendirent les escaliers prudemment. Ils n'avaient pas de lampe torche, et le portable de Nico commençait, à ne plus avoir de batterie, heureusement George avait le sien. La lumière bleutée que diffusait le rétroéclairage, se répercutait contre les murs. " Cool on se croirait en boîte ! " dit George pour détendre l'atmosphère, ce qui fit sourire Nico. L'escalier les fit déboucher dans un étroit souterrain. L'air y était frais, et nos héros s'arrêtèrent un instant, pour profiter de la fraîcheur. Ils suivirent le souterrain, les murs étaient constitués de pierre de taille calibrée, on aurait pu dire que chaque pierre avait était faite sur mesure, dessus on pouvait observer l'humidité qui régnait dans ce tunnel. Des toiles d'araignée pendaient ça et là. George n'osait même pas dirigeait son portable vers le sol, par peur de voir sur quoi il marchait, car à chacun de ses pas un " scrouch " caractéristique ce faisait entendre. Finalement après cinq minutes de marche, ils arrivèrent dans une grande salle. Nos héros dure entendre un moment avant de s'habituer à la lumière qui émanait de cette salle. Quand leurs yeux furent de nouveau habitués, il scrutèrent attentivement ce qui les entourait. Ce qui attira en premier leur attention, c'est qu'il n'y avait aucune ouverture qui donnée sur l'extérieur, et pourtant la pièce était éclairée comme en plein jour. " Dans quel merdier on s'est encore foutu ! ? " souffla George. Comme à la surface, les murs étaient bordés de colonne. Au centre de la pièce se trouvait un autel, plus grand que celui que Kahn et ses hommes avaient dynamité. Dessus se trouvait une espèce de socle en bronze, et au milieu de celui-ci, on pouvait apercevoir un trou rectangulaire. " Aller ça y est c'est reparti ; s'exclama George y'a encore un truc à enquiller dedans, ils sont pas très novateur au niveau des mécanismes… "
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© Algero 2005