Syberia
Développeur | Microids |
Éditeur | Microids |
Distributeur | Mindscape |
Date | 30 mai 2002 |
Genre | Steampunk |
Vue | 3e personne |
Série | Syberia |
Compatibilité | Windows 98SE / Me / XP / Vista / Windows 7 / Windows 8 |
Plateforme(s) | Android | DS | iPad | Mac | PC | PlayStation 2 | PlayStation 3 | WiiWare | XBLA | Xbox |
Gameplay | Point & Click |
Test par Sebkos
Depuis que j’ai terminé Syberia, je n’ai plus qu’une idée en tête, fabriquer un automate qui écrira les tests à ma place. Après une explosion, une défenestration et l’achat d’une douzaine de clavier, je dois me rendre à l’évidence, la fabrication d’automate n’est pas, mais vraiment pas mon domaine, si seulement je pouvais rencontrer Hans Voralberg… J’ai donc décidé de faire le test moi-même, et de me remettre dans la mécanique plus tard. C’est donc en 2002 que sort Syberia sur PC, issue de l’imagination de Benoît Sokal et développé par Microïds, ils nous offrent après L’Amerzone, un jeu de toute beauté !
Maître Walker, vous partez en mission !
La jeune avocate Kate Walker est chargée de négocier le rachat d’une antique fabrique de jouets de luxe et d’automates de Valadilène. Malheureusement, il semble que les accords de vente ne puissent pas se conclure aussi facilement. En effet, dès l’arrivée de Kate dans le petit village Français, elle assiste à une marche funéraire plutôt inhabituel, puisque celle-ci se compose uniquement d’automates conduisant la dépouille d’Anna Voralberg, propriétaire de l’usine, vers l’église locale. Avant son dernier souffle, Anna rédige une lettre pour le notaire, expliquant qu’il existe un seul et unique héritier, son frère Hans, qui vit désormais quelque part en Sibérie… Afin de conclure cette vente, Kate doit impérativement retrouver Hans, qui a quitté Valadilène il y a de longues années, dans des circonstances dramatiques…
C’est ainsi que débute le jeu, un point and click dans la plus pure tradition. Vous contrôlez bien évidemment Kate Walker, qui va se retrouver plongé malgré elle, dans un long voyage, qui lui fera parcourir l’est de l’Europe, à la recherche d’un homme doté d’un grand savoir faire en matière de mécanisme, et partout où Hans sera passé, les habitants se souviennent de lui et l’architecture local aussi. Les 4 villes visitées (Valadilène, Barrockstadt, Komkolzgrad et Aralbad) comportent de nombreux mécanismes, et autres énigmes laissées par Hans théoriquement pour sa sœur Anna, mais c’est finalement vous, Kate Walker, qui allez entreprendre ce long voyage vers la Sibérie dans un train de conception Made In Hans, et oui encore de lui, mais un train pas comme les autres, il faut non seulement le remonter régulièrement, mais en plus il est piloté par un automate nommé Oscar, personnage secondaire du jeu …
Benoît Sokal, le papa de Syberia…
Après le succès de L’Amerzone, Benoît Sokal se lance dans la réalisation de Syberia, où il se retrouve beaucoup plus impliqué, car il intervient à tout les niveaux de la conception du jeu (graphismes, réalisation, dialogues…). On est bien loin de l’inspecteur Canardo, ici place à la poésie, la beauté, la découverte …
La poésie, car le soft est avant tout une formidable histoire, un conte moderne même, que l’on découvre au fur et à mesure du jeu, les liens qui unissent Anna et Hans sont émouvants, ils se retrouve séparé malgré eux, leur contact se fait par l’intermédiaire de courrier mais aussi à travers des messages codés sur des cylindres musicaux que seule Anna peut « décoder ». Le scénario est vraiment l’essence même du jeu, ce qui vous fera à coup sûr accrocher au jeu.
La beauté des graphismes ne fait que renforcer cette poésie, à travers de sublimes écrans, on se surprend même à les contempler plus qu’à jouer, la finesse et les détails sont impressionnants, quelques oiseaux virevoltent ici et là histoire d’animer ces chefs d’œuvre. La bande sonore n’est pas en reste avec de nombreux effets sonore et quelques thèmes musicaux collants parfaitement à l’ambiance poétique du jeu !
Si Syberia devait avoir un défaut, ça serait la durée de vie, bien que l’aventure se révèle assez longue, elle reste assez facile dans l’ensemble, les énigmes n’étant pas très compliquées, mais il reste, comme dans tout bon jeu d’aventure, l’obligation de fouiller les décors dans les moindres recoins, car certains objets (ou autres) sont parfois très bien cachés, et se fondent parfaitement graphiquement dans les écrans du jeu !
Pour conclure, je dirais que Syberia est bien plus qu’un jeu d’aventure, c’est une expérience poétique ! A faire et à refaire sans modération, Benoît Sokal nous livre ici un excellent jeu qui se doit de faire partie de votre ludothèque… Bon, et bien moi je retourne sur la fabrication d’un automate testeur, je vais bien finir par y arriver…
Maître Walker, vous partez en mission !
La jeune avocate Kate Walker est chargée de négocier le rachat d’une antique fabrique de jouets de luxe et d’automates de Valadilène. Malheureusement, il semble que les accords de vente ne puissent pas se conclure aussi facilement. En effet, dès l’arrivée de Kate dans le petit village Français, elle assiste à une marche funéraire plutôt inhabituel, puisque celle-ci se compose uniquement d’automates conduisant la dépouille d’Anna Voralberg, propriétaire de l’usine, vers l’église locale. Avant son dernier souffle, Anna rédige une lettre pour le notaire, expliquant qu’il existe un seul et unique héritier, son frère Hans, qui vit désormais quelque part en Sibérie… Afin de conclure cette vente, Kate doit impérativement retrouver Hans, qui a quitté Valadilène il y a de longues années, dans des circonstances dramatiques…
C’est ainsi que débute le jeu, un point and click dans la plus pure tradition. Vous contrôlez bien évidemment Kate Walker, qui va se retrouver plongé malgré elle, dans un long voyage, qui lui fera parcourir l’est de l’Europe, à la recherche d’un homme doté d’un grand savoir faire en matière de mécanisme, et partout où Hans sera passé, les habitants se souviennent de lui et l’architecture local aussi. Les 4 villes visitées (Valadilène, Barrockstadt, Komkolzgrad et Aralbad) comportent de nombreux mécanismes, et autres énigmes laissées par Hans théoriquement pour sa sœur Anna, mais c’est finalement vous, Kate Walker, qui allez entreprendre ce long voyage vers la Sibérie dans un train de conception Made In Hans, et oui encore de lui, mais un train pas comme les autres, il faut non seulement le remonter régulièrement, mais en plus il est piloté par un automate nommé Oscar, personnage secondaire du jeu …
Benoît Sokal, le papa de Syberia…
Après le succès de L’Amerzone, Benoît Sokal se lance dans la réalisation de Syberia, où il se retrouve beaucoup plus impliqué, car il intervient à tout les niveaux de la conception du jeu (graphismes, réalisation, dialogues…). On est bien loin de l’inspecteur Canardo, ici place à la poésie, la beauté, la découverte …
La poésie, car le soft est avant tout une formidable histoire, un conte moderne même, que l’on découvre au fur et à mesure du jeu, les liens qui unissent Anna et Hans sont émouvants, ils se retrouve séparé malgré eux, leur contact se fait par l’intermédiaire de courrier mais aussi à travers des messages codés sur des cylindres musicaux que seule Anna peut « décoder ». Le scénario est vraiment l’essence même du jeu, ce qui vous fera à coup sûr accrocher au jeu.
La beauté des graphismes ne fait que renforcer cette poésie, à travers de sublimes écrans, on se surprend même à les contempler plus qu’à jouer, la finesse et les détails sont impressionnants, quelques oiseaux virevoltent ici et là histoire d’animer ces chefs d’œuvre. La bande sonore n’est pas en reste avec de nombreux effets sonore et quelques thèmes musicaux collants parfaitement à l’ambiance poétique du jeu !
Si Syberia devait avoir un défaut, ça serait la durée de vie, bien que l’aventure se révèle assez longue, elle reste assez facile dans l’ensemble, les énigmes n’étant pas très compliquées, mais il reste, comme dans tout bon jeu d’aventure, l’obligation de fouiller les décors dans les moindres recoins, car certains objets (ou autres) sont parfois très bien cachés, et se fondent parfaitement graphiquement dans les écrans du jeu !
Pour conclure, je dirais que Syberia est bien plus qu’un jeu d’aventure, c’est une expérience poétique ! A faire et à refaire sans modération, Benoît Sokal nous livre ici un excellent jeu qui se doit de faire partie de votre ludothèque… Bon, et bien moi je retourne sur la fabrication d’un automate testeur, je vais bien finir par y arriver…
En détail | |
+ | L’histoire. Les graphismes |
- | Un peu trop facile |
Graphisme 19 /20 |
Absolument fabuleux, les décors du jeu sont d’une très grande beauté ! |
Jouabilité 19 /20 |
Aucuns problèmes, du point & click traditionnel... |
Scénario 19 /20 |
L’essence même du jeu, le scénario tient ici sa meilleure place. |
Son 17 /20 |
Les effets sonores renforcent l’ambiance, mais les musiques sont assez rares… |
Intérêt général 19 /20 |
Syberia est un jeu que tout fan d’aventure se doit de connaître, une réalisation impeccable alliée à une très belle histoire. |
INFOS JEU
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Merci à LFP pour les artworks