Pas de surprise avec ce Runaway 2 qui est dans la droite lignée du 1er épisode. Pour résumer on retrouve à peu de choses près les qualités et les défauts de son ainé. Les fans du 1er reprendrons donc l'aventure avec grand plaisir. Ceux qui n'ont pas aimé peuvent quant à eux passer leur chemin.

Par contre cette suite possède un énorme point noir en sa non-fin : pour faire court au moment où les choses deviennent intéressantes on se retrouve avec un générique de fin qui nous fait comprendre qu'il va falloir patienter et acheter la suite pour savoir comment les choses se terminent. Bref, on se sent quelque peu arnaqué et sur le coup on en veut à Pendulo et c'est malheureusement cette note amère qui restera en mémoire. Pour la défense du studio signalons tout de même que Runaway 2 possède une durée de vie plutôt conséquente avec environ 16h de jeu contre 9h pour le précédent.

Il faut également relativiser les choses dans le sens où aujourd'hui la trilogie est terminée et disponible à petit prix dans son intégralité et que ce défaut en devient donc mineur face au plaisir d'une si belle série.

Comment dire … je n’ai jamais été aussi emballé et déçu par un jeu à la fois, jusqu’à Runaway 2. Sur les deux premiers chapitres, j’aurais mis aisément 18. C’est beau, haut en couleurs, drôle, très bien doublé, mystérieux… Bref, je me serais cru dans une version moderne d’une aventure LucasArts. Je trouvais qu’il y avait de vrais efforts par rapport au premier : c’était moins politiquement correct, les personnages étaient plus étoffés, moins prévisibles.
Malheureusement, ça part ensuite dans de la mauvaise science fiction où Joshua, le personnage qui j’aimais le moins dans la première aventure devient au centre de tout. Enfin, sur les deux derniers chapitres c’est le bouquet, ça part complètement dans du grand n’importe quoi au point de vue scénario et énigmes. Pourquoi partir dans des délires à la Monkey Island ou Day of the tentacle sur un jeu qui se veut à l’origine réaliste (dans une certaine mesure évidement) ? On croirait presque à une histoire imaginée par des enfants.
C’était pourtant si bien parti ! Je donne tout de même une note correcte parce que le début m’a plu et qu’il y a une excellente durée de vie pour un jeu récent.

Pour sûr, ce jeu ne brille pas par son raffinement. Outre un humour ne dépassant quasiment jamais le dessus de la ceinture, The Dream of the Turtle est un recueil de vulgarité. Il fut une époque où un clown fort populaire aimait à distinguer grossièreté et vulgarité, l’une étant un fleurissement du langage, l’autre tenant plus de l’excès de bassesse. Malheureusement, nos cousins de chez Pendulo ne sont pas de bons fleuristes, mais de grands coureurs de fond.

Les plus passionnés du jeu vidéo reconnaîtront les très nombreuses allusions aux jeux du genre, allant de Monkey Island à Day of the Tentacle, mais aussi à de nombreuses autres sources, que ce soit le Dao De Jing ou la « pop culture » en général. À un tel point d’ailleurs que cela relève plus du patchwork de références que d’une aventure inédite, mais bon. On notera aussi de très jolis environnements, le style léché du premier épisode ayant été conservé, avec ses perspectives cartoonesques rappelant toujours le travail de Bill Tiller, et des éléments d’avant-plan décoratifs.

Malheureusement, une belle gueule, cela ne fait pas tout. Le scénario médiocre pourrait malgré tout tenir si la galerie de personnages savait entretenir le tout. Or, c’est là que le bât blesse. Non content d’être complètement dépourvus de sens comique (allez, si, je l’avoue, j’ai dû sourire trois-quatre fois), les verbiages inintéressants et peu subtils foisonnent. Mention spéciale au dernier chapitre, où de nombreuses tirades douloureuses sont infligées au pauvre joueur qui n’a pas la possibilité de les sauter.
S’ajoutent à ça des énigmes parfois très farfelues, du pixel-hunting frustrant, un système de cachettes évolutives agaçant, et le plaisir de jeu se retrouve réduit au néant. Il n’y a rien de plus énervant, effectivement, que de fouiller dans un coffre, d’y trouver un objet, et quelques heures plus tard de trouver laborieusement la solution à une autre énigme en refouillant par erreur ou par dépit dans ce même coffre que l’on était censé avoir vidé. Une fois que l’on a compris ce concept absurde, on se met à fouiller les mêmes cachettes toutes les quinze minutes, et l’on prend le pli. Toutefois, Pendulo, n’étant pas à court de mauvaises idées, a inclus un second élément de frustration fascinant. Se faire traiter d’imbécile par Brian « le béotien » Basco, car on a une idée absurde, c’est quelque chose de tout à fait concevable. Mais lorsque cela arrive, et que l’on découvre deux heures après que c’était la bonne combinaison, mais qu’il fallait la faire après avoir parlé à tel personnage ou observé tel objet, ce n’est ni plus ni moins qu’une grosse erreur de game design. Très souvent répétée dans ce jeu, malheureusement, au même titre que les cachettes évolutives. Rien de nouveau sous le soleil cela dit, le premier Runaway disposait déjà de ce défaut.

On pourra aussi dénoter l’absence complète de fin, ce qui coupe le jeu d’un coup… pour tout avouer, j’ai cru à un bug. Ou une énième mauvaise blague. Mais non, ça ne parlait pas de boules, ça n’était pas précédé de « Putain ! » ni ponctué par « elle est trop bonne ! », et nul mention de « parties privées gonflées de sang », ce n’était donc pas une blague.

Au final, j’ai apprécié malgré tout la variété des environnements, leur traitement graphique, la qualité des doublages (malgré une écriture au ras des pâquerettes), et la durée de vie (le jeu m’a duré une semaine, ce qui est très honorable). Donc si j’avais à le noter, je lui mettrais la moyenne, car il y a du travail. Mais que la moyenne, car ça ne vole VRAIMENT pas haut.

George Stobbart, reviens :(

Pour sûr, ce jeu ne brille pas par son raffinement. Outre un humour ne dépassant quasiment jamais le dessus de la ceinture, The Dream of the Turtle est un recueil de vulgarité. Il fut une époque où un clown fort populaire aimait à distinguer grossièreté et vulgarité, l’une étant un fleurissement du langage, l’autre tenant plus de l’excès de bassesse. Malheureusement, nos cousins de chez Pendulo ne sont pas de bons fleuristes, mais de grands coureurs de fond.

Les plus passionnés du domaine reconnaîtront les très nombreuses allusions aux jeux du genre, allant de Monkey Island à Day of the Tentacle, mais aussi à de nombreuses autres sources, que ce soit le Dao De Jing ou la « pop culture » en général. On notera aussi de très jolis environnements, le style léché du premier épisode ayant été conservé, avec ses perspectives cartoonesques rappelant le travail de Bill Tiller, et des éléments d’avant-plan décoratifs.

Malheureusement, cela ne fait pas tout. Un scénario aussi moyen peut malgré tout tenir si la galerie de personnage sait entretenir le tout. Or, c’est là que le bât blesse. Non content d’être complètement dépourvus de sens comique (allez, si, je l’avoue, j’ai dû sourire trois fois), les blablas inintéressants et peu subtils foisonnent. Mention spéciale au dernier chapitre, où de nombreuses tirades douloureuses sont infligées au pauvre joueur qui n’a pas la possibilité de les sauter.
S’ajoutent à ça des énigmes parfois très farfelues, du pixel-hunting frustrant, un système de cachettes évolutives agaçant, et le plaisir de jeu se retrouve réduit au néant. Il n’y a rien de plus énervant, effectivement, que de fouiller dans un tiroir, d’y trouver un objet, et quelques heures plus tard de trouver laborieusement la solution à une autre énigme en refouillant par erreur ou par dépit dans ce même tiroir que l’on était censé avoir vidé. Une fois que l’on a compris ce concept absurde, on se met à fouiller les mêmes cachettes toutes les quinze minutes, et l’on prend le pli. Toutefois, Pendulo, n’étant pas à court de mauvaises idées, a inclus un second élément de frustration fascinant. Se faire traiter d’imbécile par Brian le sordide, car on a une idée absurde, c’est quelque chose de tout à fait concevable. Mais lorsque cela arrive, et que l’on découvre deux heures après que c’était la bonne combinaison, mais qu’il fallait la faire après avoir parlé à tel personnage ou observé tel objet, ce n’est ni plus ni moins qu’une grosse erreur de game design. Très souvent répétée dans ce jeu, malheureusement, au même titre que les cachettes évolutives.

On pourra aussi dénoter l’absence complète de fin, ce qui coupe le jeu d’un coup… pour tout avouer, j’ai cru à un bug. Ou une énième mauvaise blague. Mais non, ça ne parlait pas de boules, ça n’était pas précédé de « Putain ! » ni ponctué par « elle est trop bonne ! », ce n’était donc pas une blague.

Au final, j’ai apprécié malgré tout la variété des environnements, leur traitement graphique, la qualité des doublages (malgré une écriture au ras des pâquerettes), et la durée de vie (le jeu m’a duré facilement quatre jours, ce qui est très honorable). Donc la moyenne, car il y a du travail. Mais que la moyenne, car ça ne vole VRAIMENT pas haut.

George Stobbart, reviens :(

Runaway 2 est un jeu que j'apprécie beaucoup, globalement, mais qui m'a tout de même laissé une impression assez mitigée au final, à cause d'un scénario mal découpé à mon goût.

Commençons par le positif.
La réalisation est excellente : Beaux graphismes, dialogues bien écrit, très bon doublage... rien à redire par là.

Côté gameplay, rien à redire non plus : Les énigmes sont bien nombreuses, d'une difficulté correcte, tout en restant logique. La durée de vie est dans la moyenne, et même un peu au-dessus.

Côté scénario, c'est un peu moins bon par contre.
Le jeu est divisé en 6 chapitres.
Les trois premiers s'enchainent bien et l'intrigue se dévoile progressivement. Par contre l'histoire s'embourbe dans un chapitre 4 franchement inutile et peine à redémarrer ensuite.
Pour finir le chapitre 6, tout en alexandrins, est exaspérant.

Comme le jeu se termine par un ''A suivre'' qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, il est facile de comprendre mon impression mitigée.

En espérant que Runaway 3 apporte une fin satisfaisante à cette histoire, c'est tout ce que l'on peut souhaiter.

Après une séance de relooking, Brian -le héros maigrichon à lunettes de Runaway- est devenu un homme qui prend soin de son physique (perte de son pucelage compris grâce à Gina). A l'exception des trois folles du désert, on retrouve les joyeux drilles du premier opus toujours autant bavards. Mais que de parlottes dans ce jeu ! Il aurait du s'appeler Runaway 2 : ''blablablablablablabla'', sachant que Brian n'est pas en reste pour nous faire part de ses monologues intérieurs. L'aventure en elle même est farfelue et les actions à mener sont parfois étranges mais au moins elles suivent une certaine logique (Brian refusera d'exécuter une tâche si il ne possède pas d'indices au préalable). Cependant, des passages sont assez horripilants surtout lorsqu'ils mettent en scène le ridicule Joshua (sans parler que de loooongues cinématiques vous attendent...). Parmi les séquences de dialogues ''questions/réponses'', j'ai trouvé plutôt drôle le fait d'interroger Brian sur la série des petits amis de la barmaid histoire de voir si Brian avait bien tout écouté... soupirs :-) Bon, il faut maintenant attendre Runaway 3 pour poursuivre l'aventure en espérant moins de dialogues, plus de cohérence dans le scénario et un peu moins de caricatures (le militaire dégénéré...).

Je viens à l'instant de terminer ce jeu et franchement: je me suis bien éclatée !
Et pourtant, ça commençait mal... De nombreux bugs incompréhensibles nuisent à la qualité de ce 2ème opus, à tel point que même le forum du site officiel est rempli de demande d'aide. J'ai moi même expérimenté un bug de sauvegarde qui m'a obligé tout d'abord à recommencer tout ce que j'avais fait la veille puis m'a empêché de récupérer mes sauvegardes !! Bon, heureusement il m'a suffit de terminer chaque fois un chapitre pour avoir la possibilité de quitter le jeu. En effet, l'accueil du jeu permettait de démarrer ensuite directement au chapitre suivant... Galère tout de même !
Malgré tout j'ai retrouvé dans ce 2ème épisode le plaisir du premier et même un peu plus. Le scénario est très intéressant et j'adore ce style de jeu ''cartoon-humoristico-loufoque'' sinon, j'aurai très certainement laissé tombé en voyant les bugs...
Bilan des courses : plaisant, nombreux rebondissements et chapitres variés.
Le mot de la fin : vivement la suite mais sans les bugs !

Tout d'abord je dois dire que le premier opus a redonné la vie au jeu d'aventure click and point c'est indéniable.
Le second est encore mieux que le premier , des énigmes cohérents, des perso attachants, de l' humour (enfin on aime ou pas ...:o). L'un des rares jeux d'aventure à conserver une 2D, ce qui est déjà en soit un exploit...
Le scénario est intéressant.
Seul problème oui il y à tout de même quelque chose qui me chiffonne, et si vous ni avait pas jouer je vous conseille de ne pas lire ce qui suit... :
La fin ... le jeu n'est pas fini on reste sur les dents, je suis désolé, mais il ni a rien qui nous prépare à finir comme ça , je sais bien que l'éditeur a prévue une suite mais c'est frustrant de terminer sur cette note... c'est comme regarder un film à moitié ça devrait être signalé : ''attention moitié de jeu !!!, jeu incomplet !!! première partie du jeu!!!''
Sinon le jeu en lui même est plein de rebondissement on ne s'ennuie pas , la difficulté est bien dosée, si on arrive plus à avancer il faut arrêter une ou deux heures. Je conseille ce jeu.

la note exact serait 16,5/20 mais j'ai mis 17 pour la bande son, les musiques sont entrainantes et restent dans la tête ++.

Le numéro un ne cassait déjà pas trois pattes à un canard, ce second opus fait pire.
A part de joli graphisme ce jeu ne propose rien. Des dialogues qui n'en finisse pas et sans intérêt, un scénario totalement vide, des personnages creux, un humour absent.
Pourquoi un tel succès de cette série... je ne l'expliquerais jamais.

Mieux que le premier, cependant ces incessants clins d'oeil, les dialogues chiants, le perso principal (bof pas très attachant) et l'ambiance générale font que ce jeu est encore très loin du chef-d'oeuvre. Et puis comparer ça aux Chevaliers De Baphomet le fossé est abyssal

Le meilleur jeu d'aventure sortit à ce jour, détrônant enfin les chevaliers de Baphomet, premier du nom. La qualité 2D est au top et je ne vois pas ce qu'on pourrait faire de mieux.
L'humour est d'une grande force de frappe avec de la vanne mémorable et parfois de qualité littéraire digne d'un Terry Pratchett.
L'intrigue sérieuse est en contraste avec le burlesque des personnages et l'humour percutant des dialogues, ce qui est à mes yeux la meilleure hétérogénéité dans un jeu d'aventure.

Alala mais quel bon jeu !
Les personnages sont super charismatiques, les enigmes sont super dur et parfois même tordues, l'histoire est vraiment pas mal mais c'est surtout le doublage et l'humour qui m'ont laissé sur le c.. ^^
J'ai adoré les allusions a d'autres jeux comme Electroplankton, Oblivion ou à des stars comme Patrick bruel lol
Ce jeu m'a vraiment donné envie de jouer au premier volet ( et oui j'ai joué au 2 avant :P )
J'ai vraiment eu l'impression de participer à un film d'animation de dernière génération ! Je le conseil à tous ceux qui aiment le genre.