Je n'avais de bons souvenirs de ce jeu quand j'y ai joué à sa sortie. Là je le retente après avoir fini Post Mortem, et ça confirme mon sentiment : je n'aime pas ce jeu.

L'histoire est pas trop mal mais l'ambiance est molle, molle, molle. J'ai l'impression d'être devant un mauvais film policier français. Vous savez, ceux où personne ne parle, où il n'y a pas de vraie bande sonore excepté les sonneries de téléphone au commissariat.

Ce jeu est rempli de longueurs inutiles (arg, faire des cookies alors qu'on a une enquête à résoudre, mais pourquoi diable ?).

Une chose dont j'ai horreur : le joueur n'a aucune influence sur les dialogues. On se contente de cliquer sur le bouton de la souris et voir ce que le personnage va dire. Bonjour l'implication !

Graphiquement, c'est très bien par contre. Mais l'animation est ratée. La bouche de certains personnages en train de parler fait penser à un automate : serait-on finalement dans Syberia ?

Allez, un point en dessous de la moyenne pour le ressenti global : l'ennui.

L'ambiance et le scénario sont vraiment les points forts de ce jeu : des meurtres en série à résoudre sur deux époques. Les décors sont superbes, la bande-son impeccable. Sur cette base, on peut faire un très bon jeu.

Malheureusement, l'interface n’est pas très souple (surtout dans les interactions entre l'inventaire et le décor) et l'animation des personnages assez rigide. De plus, le gros point noir du jeu est la tentative désespérée des développeurs pour augmenter artificiellement la durée de vie du jeu en créant des énigmes qui n'ont pas lieu d'être (Victoria bloquée devant la salle d’autopsie sur son lieu de travail à cause de son badge, heureusement qu’elle avait une place de parking, sinon ça aurait fait une autre énigme...) ou qui sont d'une difficulté rebutante. La difficulté est en effet très mal dosée : on passe du facile pendant 90% du jeu au très difficile, voire bloquant à deux reprises. Il n’y a aucune progression.
1er exemple : Gus doit crocheter une serrure (à la forme très étrange, d'ailleurs comment une clé peut rentrer ?). Cette énigme est incroyablement longue et complexe.
2e exemple : Chez son père, Victoria décide de faire des biscuits alors que la recette est écrite sous forme de code (pourtant elle l’a déjà réalisée, elle pourrait nous donner des indices), et que surtout elle a 5 meurtres à résoudre. Une autre énigme longue et complexe (et artificielle).
De plus, si on laisse tomber ces énigmes pour tenter de continuer l’enquête ailleurs, on tombe sur un autre défaut du titre : l’absolue linéarité du jeu. Il n’y a aucun «fil» d’actions à mener en parallèle, procédé qui offre souvent une pseudo non-linéarité aux jeux d’aventure. On ne résoudra donc pas les meurtres si on ne réussit pas à faire des biscuits.

Au final, on se retrouve avec un jeu qui aurait pu être très bon sans ces énigmes inutiles. On lui aurait seulement reproché sa durée de vie (environ 7 heures). On a à la place un jeu bien plus long avec 50% du temps passé sur deux énigmes.

Étrange jaquette pour un jeu d’aventure ! On dirait presque celle d’un FPS. Et pourtant Still Life est un point & click tout ce qu’il y a de plus classique. Enfin pas tant que ça. Au début la maniabilité laisse à désirer, notamment avec l’inventaire mais on s’y habitue vite. Still Life est un bon jeu d’aventure, le scénario est impeccable, on est vite envahit par l’histoire. Les concepteurs ont cherché à faire quelque chose de plus accessible que Syberia peut-être moins original mais ça fonctionne très bien. Les énigmes ne sont pas très coriaces et le jeu se finit vite, seuls les puzzles tiennent en haleine. Certains sont franchement sympas (le robot, le crochetage, les anneaux) mais d’autres sont quasi impossible sans regarder la solution et même parfois sans aucun intérêt (la recette de biscuits). Les ambiances sont particulièrement réussies que ce soit celle de Chicago ou de Prague à travers des lieux superbes (j’ai adoré la maison du papa), des personnages intéressants, des dialogues réalistes, des doublages crédibles, des musique sympa et des cinématiques captivantes. On reste cependant sur sa faim lorsque le jeu se termine : je vais tenter de me dénicher le deuxième volet pour continuer l’aventure.

A solid, detective-style adventure game with some horror elements and a nice slice of humour. It didn't intrigue me enough to play its follow-up edition, though - the gameplay is a bit too linear at times, for my taste. You're not allowed to leave certain areas unless you've solved them, if I remember correctly.
Nothing to write home about, but not bad either.

Je lance la scène cinématique d'introduction et ça démarre plutôt fort puisque j'entends le requiem de Mozart... sublime. Me voici donc sur une scène de crime, que Jack l'éventreur n'aurait pas renié, et l'investigation commence. Je recherche des indices et discute du meurtre avec mes collègues. Et puis, je ne sais pas pourquoi mais je perds la main... le jeu devient linéaire et je suis forcée de lire des monceaux de dialogues (que de parlottes !!). La passivité frapperait-elle donc les jeux d'aventures des années 2000 ?! Il y avait pourtant tous les ingrédients nécessaires pour réaliser un ''hit'' : des meurtres en série à élucider sur deux époques, un environnement glauque, des scènes gores, un protocole d'investigation. Et au lieu de cela, on bride le joueur qui n'a que peu de maîtrise sur son environnement finalement, doit résoudre des puzzles souvent peu évidents (celui des biscuits de Noël à préparer pour son papounet à l'aide d'une recette codée, j'hallucine !!!). Malgré un doublage réussi qui tend à faire oublier la médiocrité de l'animation des personnages et des décors trop lissés, c'est une belle déception. La note est encore trop haute mais c'est vraiment parce que l'épisode de Prague sauve le jeu du naufrage total.

Gameplay et graphisme copier/coller des Syberia, si l'on peut lui reprocher son manque d'originalité dans le fond, la forme a bien changée :
Atmosphère sombre, gore à tous les niveaux et double intrigue pourraient en fait une franche réussite... et pourtant...

Le jeu se permet le luxe d'être plus rigide que les Syberia, développés 3 ans plus tôt par la même équipe, et de balancer sur des décors en précalculé des personnages mal animés et aux attitudes caricaturales. Les dialogues ne sont pas en reste, complètement à côté de la plaque la plupart du temps, manifestement écrits pour combler les vides. L'inventaire est très contraignant (obligation de s'approcher au maximum de sa ''cible'', et de passer en ''vue subjective''), et le jeu est dirigiste au possible.

Still Life ne manque pas de caractère, son ambiance et son scénario sont même très bons, mais comment passer à côté des trop nombreuses lacunes de sa réalisation ? Faire un joli jeu n'est pas suffisant, encore faut-il que l'animation et le gameplay suivent...

Tout à fait d'accord pour parler de "grand art" avec Still Life.
Si on commence ce jeu, il est quasi impossible d'en sortir et sa fin
reste comme une frustration mais ne déçoit pas pour autant : on a
l'impression que le cauchemar de Victoria ne se finit pas encore...
Que dire sur ce jeu à part louer sa qualité graphique, son histoire
(ses histoires devrais-je dire puisque l'on passe de Victoria à son
grand-père de façon très originale et quasi "naturelle") est prenante, la
jouabilité est très bonne (que j'aime les jeux à la 3ème personne sans
système de navigation à 360° !) les puzzles intéressants sans difficulté
(à part la recette infaisable et un peu hors de propos : ça y est, je
l'ai le défaut..)

En un seul mot, un indispensable comme le sont pour moi les chevaliers
de Baphomet, la série des Gabriel Knight (2 et 3 surtout), The Blak
Mirror et surtout Sybéria 1 et 2

Là franchement, c'est du grand art!!! C'est palpitant, bien fait, les séquences sont géniales... La trame est excellente et la famille Mac Pherson très attachante...

Le hic selon moi c'est surtoutles énigmes intermédiaires ou plutôt certaines d'entre elles... Le coffre (c'est pas si long à trouver), la recette (bon, c'est une petite question de logique poétique!)... Mais franchement, pour crocheter la porte, j'ai dû regarder la solution, car après deux heures d'énervement total durant lesquelles j'ai failli perdre mes cheveux j'aurais pu me dégouter du jeu et le laisser de côté pendant des mois. A part ça, il ne faut vraiment pas passer à côté de ce jeu.

C'est plus qu'un jeu, c'est un vrai film!

Still life est assez beau et l'ambiance permet d'entrer en immersion.Seuls les personnages sont en 3D ce qui confere un coté fortement old school au titre.
Je tiens a revenir sur ce qui a été dit a propos des enigmes.
L'enigme du coffre est infaisable hormis en ayant de bonnes connaissances en programmation ou en consultant la solution.L'enigme de la recette est tout bonnement infaisable hormis en regardant la solution.Je n'ai pas calculé le nombre de possibilités a explorer mais ce serait faramineux car il n'y a qu'une logique toute relative a l'association des adjectifs aux ingredients...
L'enigme du crochetage me parait tres mais vraiment tres difficile.J'ai consulté la solution et honnetement a moins d'avoir une chance incroyable elle est egalement infaisable.
Je ne vois pas l'interet d'ecrire qu'on a reussi ces enigmes sans trop de difficultés en 5mn,et qu'on regrette que le jeu ne soit pas plus difficile sur ce plan...
C'est ridicule.Aucune personne n'a reussi ces enigmes en 5 mn et a moins d'avoir une chance digne du gagnant du loto personne n'a pu en resoudre une seule sans y passer une trentaine d'heures.
Et encore.
Donc tous ceux qui commentent en ce sens sont des petits mythomanes et des petits frimeurs ridicules.
Je tenais a le dire.

Excellent jeu d?enquête, personnellement j?ai beaucoup aimé
l?ambiance assez sombre. Le fait de jouer avec deux personnages différents
à deux époques est intéressant et pour celui qui a joué à Post Mortem,
c?est aussi l?occasion de revoir son héros MacPherson. Les cinématiques
et leur réalisation sont tout simplement sublimes et nous font entrer
en immersion dans l?histoire, à la manière d?un film de cinéma.



Par contre il y a deux petits éléments faisant de l?ombre au tableau.
D?un côté la durée de vie car on aurait voulu de l?enquête continue et
d?un autre côté le passage quasi-insupportable de la recette de cuisine
qui n?a, selon moi aucun rapport avec le jeu.

Dans Post Mortem, premier épisode de la saga familiale Mac Pherson, les auteurs avaient tenté le pari du jeu non linéaire. Le résultat fut plus ou moins réussi, mais m'avait laissé un arrière goût sympathique.
Dans le cas de Still Life, ils ont abandonné ce caractère "expérimental" pour recentrer le jeu sur l'histoire.


Nous voici donc face à un point'n'click de facture extrèmement classique: peu de liberté de mouvement, mais une trame extrèmement bien ficelée. Une fois devant son écran, il est très difficile de s'arrêter. Still Life s'inscrit ainsi dans la lignée de jeux d'aventures récents (par exemple Syberia, Black Mirror ou The moment of silence), peu difficiles, où le joueur est plus en position de spectateur que d'acteur... Et quel spectacle!


L'histoire, donc, nous permet de mener deux enquêtes, à deux époques différentes. Notons que l'enchainement entre les deux est assez bien fait. Dans les deux cas, un tueur en série s'attaque à des prostituées, et la similarité des modes opératoires laisse supposer un lien. De ce point de vue, les concepteurs on réalisé un travaille remarquable, en particulier par la foultitude de détails et d'interprétations d'un même événement.


De même, l'esthétique (très macabre) est un autre point fort du jeu. Les graphismes comme la bande son sont excellents. A l'image du travail de Unknown Identity (Black Mirror, Ni.Bi.Ru), les auteurs on développé un univers graphique remarquable, jouant en particulier avec les lumières et les couleurs.

Là où Still Life pêche peut-être un peu, c'est sur les énigmes proprement dites. Leur résolution est globalement évidente, et risque de décevoir les amateurs de rouages complexes ou d'assemblages tordus d'objets. Par contre, la jouabilité est excellente. On n'est nulle part coincé pour des raisons "techniques"... Point suffisamment rare pour être noté.


Bref, Still Life a avant tout été conçu pour nous raconter une grande histoire de meurtres, et apporter du plaisir aux joueurs... Le pari a été relevé haut la main. On en redemande.

moi qui suis un dingue de jeux d'aventure, je suis un peux dessus par rapport a syberia;
on est deja trop dirigé dans la recherche et en plus il on rajouté des difficulté qui vous détournent de l'histoire : la recette de cuisine et la serrure sont digne d'un échapé d'un hopital psy. Je regrette aussi les 3mm de vérification du CD avant de jouer. Mais ce jeu vos le detour on en a pas de trop sur le marché.

Je viens tout juste de finir Still Life et je n'attend plus qu'une chose : la suite. Bon OK, ca risque d'être difficile mais bon l'espoir fait vivre.
Plus sérieusement, le jeu est excellent ; les graphismes sont simplement superbes bien que les animations des persos soient assez raide. Le scénario est parfaitement mené et les deux enquètes se suivent très bien sans qu'à aucun moment l'une ne prenne vraiment le pas sur l'autre et ne monopolise l'attention. Les deux héros sont excellent : Victoria est une héroïne vraiment attachante et charismatique et les doutes que je nourissait au sujet de Gus se sont rapidement envolés (et ce d'autant plus que son enquète progresse).
Au niveau défauts, car il y en a, on peut noter une durée de vie bien trop courte (syndrome du plus c'est bon, plus on joue, plus c'est court), ainsi que la désormais célèbre énigme du gateau (à noter que l'énigme du crochetage ne m'a pas énormément géné et que je l'ai passé sans trop de problèmes, même si je conçois qu'il faut comprendre le mécanisme, d'où l'utilité du manuel de crochetage). A part ces menus défauts, c'est du tout bon.
Donc, ruez vous sur ce jeu au scénario plus qu'accrocheur et aux cinématiques exceptionnelles (et là je pèse mes mots). Rarement l'art et le jeu vidéo ne s'étaient si bien mêlés ; ce sera mon dernier mot.

Un très bon point & click comme on en voit trop peu en ce moment. Loin d'être
parfait, il permet tout de même de vivre une aventure passionnante, à réserver toutefois à un public adulte.



Points forts : graphismes somptueux, scénario passionnant et original (2 trames narratives sur 2 époques différentes pour traquer un seul et même meurtrier), doublage français de grande qualité.


Points faibles : enquête un tantinet trop facile, d'où une durée de vie faible, quelques énigmes trop dures ou hors de propos (la recette de cuisine, ou la "fameuse" énigme du crochetage qui restera dans les annales).

Tout au long du jeu vous dirigez deux personnages à deux époques différentes, la fille et son grand-père, tous les deux sur la trace d'un sérial-killer et bien qu'à deux époques différentes ils procèdent de la même façon. Le passage d'une époque et donc d'un personnage à l'autre est totalement intégré dans l'histoire. On sent le travail effectué sur le scénario.

Graphiquement on ressent vraiment un style Sybéria mais bien sûr en plus sombre. Comme dans Sybéria les décors sont de véritable peinture. Pour certaines scènes âmes sensibles s'abstenir.
Il y a eu beaucoup de critique sur l'utilisation de l'inventaire personnellement moi je le trouve très pratique, ça ne m'a pas du tout gêné dans le jeu. De toute façon l'inventaire est fort peu utilisé.
Le seul point négatif que je pourrais donner c'est l'énigme du crochetage de serrure, quasiment infaisable.

Compter une quinzaine d'heures de jeu sans soluce. En général le jeu est plutôt facile mais certaines énigmes vous donneront du fil à retordre.
Et j'ai adoré la fin (mais j'adore toujours ce genre de fin), qui pourrait laisser penser à une suite, malheureusement avec la fermeture de Microïds ça sera dur.

Je lui donnerais un gros 19/20 facile.
Pour leur tout dernier jeu Microïds à fait fort, très très fort.