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In Memoriam In Memoriam 1
Développeur Lexis Numérique
Éditeur UbiSoft
Distributeur UbiSoft
Date 16 oct 2003
Genre Enquêtes / Film Interactif
Vue 1ère personne 2D
Série In Memoriam
Compatibilité Windows 95 / Windows 98 / Windows 2000 / Me / Windows XP
Plateforme(s) Mac | PC
Gameplay Point & Click
Avis des joueurs
Stagy  |  18.02.2005
10
J'ai reçu In Mémoriam cet après midi et après y avoir joué tout l'après midi, je viens de le désinstaller. Après toutes les critiques positives que j'ai pu lire ici et là, je me faisait une joie de l'essayer. Quelle déception ! D'abord, on n\'y comprend rien (enfin peut être que c'est moi qui n'y comprend rien), les énigmes(si on peut appeler ça des énigmes ne sont pas vraiment palpitantes et se résolvent en 3 secondes et on se sait jamais ce qu'elles viennent faire où ce qu'elles apportent. Pour tout dire, ce jeu (mais est-ce vraiment un jeu d'aventure ?) m'a très rapidement gavé. J'attends donc avec impatience la sortie de NIBIRU en mars et STILL LIFE en avril pour renouer avec le vrai jeu d'aventure.

Niels Bess  |  14.09.2004
20
In Memoriam n'est pas un jeu comme les autres. A vrai dire, ce n'est même pas un jeu. Je vous avertis tout de suite, ce n'est pas non plus un de ces cédéroms à but ludo-éducatif de l'ère « avant le web » qui ne faisaient que vous présenter un amoncellement indigeste de pages web plus ou moins bien réalisées. In Memoriam n'est pas non plus une secte et même si votre femme ou votre fils n'a plus que ce mot-là à la bouche, je vous rassure il ou elle n'est pas près de s'immoler pour rejoindre un serial killer dénommé Phoenix.

Alors qu'est-ce donc ? Tout d'abord c'est une expérience unique et personnelle qui fait de ce soi-disant jeu plus une oeuvre d'art qu'autre chose. Chaque personne y trouvera son compte tant qu'elle abordera la chose avec une regard vierge. Ne vous attendez pas à un jeu brillant mais froid comme Myst, ni à un doom-like aussi sanguinolant que décérébrant. Unique, bluffant, à sa sortie la presse ne s'est pas trompée pour encenser ce petit bijou de Lexis Numérique, ni même les professionnels qui ont couvert ce titre de récompenses diverses et prestigieuses (le prix de la SACM, un autre aux Imagina Award) pourtant j'imagine le désarroi de ces mêmes professionnels face à un concept aussi innovant. Pour se plier à un résumé, et même si il ne correspond pas fatalement à l'approche que vous pourrez en avoir, In Memoriam est aux jeux PC ce que le Projet Blair Witch a été en son temps pour le cinéma. Une véritable tempête. Imaginez : Un reporter a disparu avec son amie depuis plusieurs mois, son agence de presse reçoit un cédérom crypté par leur ravisseur. Féru d'occultisme et vraisemblablement auteur de plusieurs meurtres dans toute l'Europe, il affirme que ce cédérom est un clé pour libérer ces deux personnes disparues. Devant leur incapacité à décrypter ce cédérom et en accord avec le police, l'agence de presse décide de rendre ce cédérom public pour bénéficier de l'aide de milliers de joueurs pour élucider le mystère. Et c'est là que VOUS intervenez. Oui vous et pas une quelconque personne anonyme modélisée en 3D ; ni même une simulation de votre personne en vue subjective. Non VOUS. A ce titre, le cédérom devient lui-même un objet de l'histoire, il ne sors pas d'une usine, il est l'exact réplique de l'original qu'à reçu l'agence de presse.
Un petit doute ? Allez donc jeter un coup d'oeil sur le web, un peu partout l'affaire est relatée, la dispariton de Jack Lorski à même fait l'objet d'un article dans Libération... De la même manière qu'Orson Welles qui en son temps provoqua une véritable panique, in Memoriam joue la carte de la vraisemblance jusqu'au bout, le réel et le virtuel se chevauchant l'un l'autre dans une danse dont on ne voit pas bien les contours.
Qu'est-ce qui est réel ? La règle est simple, dans un univers virtuel tout peut l'être et quand vous recevez des e-mails, ce sont des VRAIS e-mails pas de doute. Or ces e-mails proviennent apparemment d'autres personnes qui comme vous essayent de décrypter ce cédérom...

Vous l'aurez compris, un point fort d'In Memoriam est l'immersion quasi-totale qui nous incite à devenir, non pas un spectateur d'un somptueux spectacle, mais surtout l'acteur de premier ordre d'un thriller haut de gamme. L'esthétique est à proprement parler splendide, les allusions aux photographies de Joel Peter Witkin ou à des films tels que Se7en sont bien exploitées et renforcent un arrière-plan historico-ésotérique passionnant. C'est dire à quelle hauteur In Memoriam se joue. Un bien bel emballage qui couvre donc une histoire passionnante qui nous plonge à la découverte d'un philosophe réel disparu il y a plus de 400 ans du nom de Giordano Bruno qui finit sur le bûcher condamné par l'Inquisition.
En piochant des informations sur le web sur sa vie vous avancerez au fur et à mesure dans la « toile » d'araignée du Phoenix pour -peut-être- parvenir à libérez Jack et sa compagne. Rarement, on avait vu un jeu si intelligent, il faut peut-être remonter à l'exceptionnel Gabriel Knight 3 qui en exploitant le véritable mystère de l'Abbé Saunière et de Rennes-Le-Château avait réussi un jeu d'aventures palpitant desservit pourtant par un game-play classique (voire médiocre) et une 3D encore balbutiante pour l'époque. Là encore, In Memoriam se place en rival imparable puisque la technologie d'IM ne sera pas dépassée de sitôt.
Sobre, classique, des écrans animés, des séquences filmées qui constituent un mini-film, tout ceci n'est peut-être pas à la pointe de la technologie mais ne vieillit pas et donc n'est pas dépassé comme la majorité des jeux qui sortent actuellement.

Sur ce point, je voudrais rebondir sur le parcours d'Eric Viennot non seulement parce qu'il en est l'auteur et défend activement cette position qui commence à faire son chemin comme quoi le jeu video est une production artistique au même titre que la peinture, le cinéma etc. Eric Viennot est bien sûr l'auteur des aventures de l'Oncle Ernest, cédéroms juniors de plusieurs volets qui ravissent les aventuriers en herbe de 7 à 9 ans depuis plusieurs années déjà. Or, contrairement à ses concurrents ce jeu ne vieillit pas. Tel In Memoriam, et privilégiant la poésie aux performances technologiques, ces jeux se jouent encore à l'heure actuelle avec le plus grand plaisir.
C'est bien une rare exception puisque généralement un jeu à une durée de vie de 2, 3 ans maximum, quota temporal qui signe son arrêt de mort puisqu'il devient dépassé, voire inadapté aux machines actuelles. Il semble que l'auteur soit soucieux de faire des jeux vidéos (du moins ceux qu'il conçoit) des expériences qui peuvent prétendre à une certaine postérité. Dans 10 ans, In Memoriam ne paraîtra pas plus vieux qu'à sa sortie, seul l'effet de surprise sera dissipé puisque je doute fort que les éditeurs multimédias ne s'engouffrent pas dans la brèche internétique qu'il a ouvert.

A bien y réfléchir, il semble que ce soit effectivement moins un chemin de bataille qu'un thème récurrent sinon obsessionnel d'Eric Viennot. Le passage du temps, l'empreinte qu'il laisse dans les cours et sur les objets, cette fascination pour les caves et les greniers désaffectés, tout ceci est autant de bribes poétiques disséminées dans les décors des histoires qu'il écrit. Et même dans ses jeux pour les plus jeunes, les truculentes aventures de Gugusse, Bébert et Léonie dans la Boite à Bidules, on ressent en arrière-fond une insaisissable mélancolie sur le passage du temps quand les héros découvrent peu à peu leur condition de jouets oubliés dans le fond d'une boîte certes fabuleuse mais poussiéreuse et méconnue de tous. Sans dévoiler de trop gros secret, In Memoriam est aussi une sombre méditation sur l'Eternel Retour nietzschéen, un passé que l'on a voulut taire qui gangrené le présent. A chaque fois, on peut découvrir, que tout était prévu d'avance, on retrouve dans ces productions le sombre écho de la tragédie Grecque guidée par un destin cruel et insurmontable. Car, en plus de toutes ces merveilles l'univers d'Eric Viennot n'est jamais gratuit, le mal a toujours ses raisons, et en les découvrant on s'aperçoit souvent qu'il n'est pas si noir qu'on l'aurait cru et même les méchants purs et durs des jeux pour enfants ne représentent pas la part ténébreuse d'une dualité immuable, ils ne sont là que pour nous faire découvrir les rouages d'une morale qui dépasse les archétypes classiques du méchant et gentil.


Vous l'aurez compris à l'heure où une extension vient conclure le premier épisode d'In Memoriam, il est plus que temps de découvrir une ouvre majeure de la production actuelle ainsi qu'un univers poétique d'une prégnance infinie et qui jamais ne se laisse avoir par les facilités du grossier, de la violence et flirte toujours avec ironie avec une certaine mélancolie. Impressionnant.

jarsouille  |  26.07.2004
18
Tout simplement génial, enfin un jeu d'aventure au concept original et innovant. Recherche sur internet pour la résolution des énigmes, réception de mails etc...
on en finit presque à confondre le jeu et la réalité.

Les énigmes ne sont pas toujours évidentes, mais avec un peu de patience et de jugeote vous n'aurez pas recours à la soluce.

Vite, un autre en mieux histoire, de donner un 20/20.

Jim_Profit  |  28.12.2003
15
Ok, certaines énigmes font penser que les développeurs se sont dépêchés de nous refiler le cd (notamment les jeux d'arcade, qui font penser qu'ils ne sont là que pour rallonger la durée de vie du jeu...), mais il ne faut pas oublier que c'est la première fois qu'un jeu nous pousse à chercher en dehors de ses propres mécanismes pour sa résolution... d'autant qu'une communauté de joueurs s'est formée pour poursuivre l'enquête...
J'ose donc espérer que les développeurs suivront les doléances des joueurs lorsqu'ils sortiront la suite... parce qu'un jeu comme celui-là, on en redemande !

Alexia  |  28.12.2003
14
Trés bon jeu, original mais ennuyeux , le jeu est trop répétitif.

Ben  |  15.11.2003
11
Malgré un concept original, la recherche d'indices sur internet, ce jeu devient très vite lassant et répétitif. Les mini-jeux sont assez durs et vraiment pas utiles dans ce genre de jeu.

Bien que facile au début il en devient très vite extrèmement dur.

Seul point fort : le scénario et le jeu des acteurs.

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