Tribunal (Jeu devinez qui ? )

[Londeau-Lune]

Ah, voilà enfin une personne qui ne prend pas son serment par dessus la jambe... Pas comme certains ! [son regard va droit à miss Teagry, quelque par dans la salle, avant de revenir en se radoucissant sensiblement sur le témoin]

Veuillez, je vous prie nous dire tout ce que vous savez de cette incroyable et passablement embrouillée, néanmoins, affaire...

[Epok]

J'ai l'impression que Mr Quetzal est tombé sous le charme de madame le Juge! Mais que peut-il bien y trouver! Elle pourrait être sa mère!

[Quetzal²]

Il semble que bien que le manoire eu été isolé du reste du monde, des invités on disparue et de nouveaux sont apparue comme par magie

il semble que ces invités ont été selectionné par quelqu'un de bien precis et ceux dans un but precis!

le manoire est lui aussi d'une conception assez particuliere, car il semble posseder des systemes de surveillance et de technologie avancer, bien que le batiment soit lui tres vieux, on remarque egalement de nombreux passages secrets, et des systemes mecanique cachant des enignes plutot etrange,

mais le faite est que aucune personne n'as été retrouvé morte !
donc je pense tres sincerement qu'il ne sagissait que d''une mise en scene, qui servais soit a nous eloigner d'un veritable but, soit a nous tester pour des raisons obscur.

en definitive je ne pense que personne n'est coupable!

[Epok]

Il se trompe! Mr Quetzal! Il se trompe!

[Londeau-Lune]

Dans ce cas, vous voudrez bien m'expliquez ce que nous faisons ici, à gâcher l'argent du contribuable ?

Avec tout le respect que je dois à la noble institution [et là, elle ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel] que vous servez, vous me parlez de deux conclusions qui sentent déjà le soufre à l'énoncé : une mise en scène ? Comment êtes-vous parvenu à cette brillante conclusion, Monsieur l'Agent Secret ?

[Londeau-Lune]

A moins que vous n'ayez encore quelque sombre secret d'état à cacher...

Je puis vous affirmer moi, qu'il s'en sont passées, des choses, dans ce manoir ! J'ai un témoignage indiscutable de ce fait...

Alors monsieur l'Agent secret, qu'avez vous à nous dérober, comme genre de vérité ? [elle fixe le témoin, ses levres minces relevée en un sourire plein d'ironie]

[Quetzal²]

simple - Aucun vrai meurtre ! tout les invités sont encore en vie!
- tout a été filmé et enregistré !
- Mais helas je n'ai rien trouver d'autre mis a part que je me suis paumer dans la foret pendant plusieur jour...

Désolé mais si ça ne tenais qu'a moi ce proces n'aurai jamais lieu.

d'ailleur je dois vous quittez je reste joignable si vous avez d'autre questions plus tard

[Londeau-Lune]

Que voilà une singulière façon de mettre fin à votre brillant témoignage... J'aimerai cependant assez que vous mettiez à la disposition de la Cour vos films et enregistrements, afin que nous puissions nous aussi profiter de vos lumières technologiques... Je vous donnerez une boussole, en échange, si d'aventure cela vous pouvait servir...

[elle réajuste les plis de sa toge noire, et regarde le public, aussi dispersé que des cheveux sur le crâne d'un chauve...]

[Epok]

Roooooo comme elle peut-être cinglante! Miss Teagree, Mlle Secret d'Etat, Madame Grelot, je vous le dis: il faut se serrer les coudes! Et cette pauvre titi dont nous sommes sans nouvelle!

[Londeau-Lune]

[Madame le greffier apporte sur un signe de la terrible juge un pli. Madame le juge sourit à l'assistance, de ce sourire décharné qui lui donne tellement l'air mauvais, et proclame]

Ainsi que je l'ai annoncé à monsieur Quetzal, nous avons pris connaissance d'un témoignage très interressant, émanant de l'un de nos fameux disparus...

Malte le 5 juillet 2006

Encore une île... Décidément toute cette affaire tourne autour d'une histoire d'eau...

Votre honneur

Voilà qui est bien dit... Prenez-en de la graine, Madame Grelot !

II est très regrettable que je ne puisse me présenter devant vous. Vous auriez ainsi pû apprécier l'homme plaisant et très agréable que je suis, Madame la Juge.

[Elle a une regard sévère, et l'on sent comme une pointe d'ironie, dans son mince sourire] Voilà un homme qui ne doute de rien... Enfin, les absents ont toujours tort...

Cependant, je tiens à apporter mon témoignage à la cour. Je suis arrivé dans le manoir Edwood à la demande d' une amie. Elle m'avait sollicité pour que je fasse une enquête sur une dénommée Madame LN Cemoi. Mon amie affirmait qu'en réalité, cette personne était Madame Barbara Edwood, personne qu'elle avait déjà croisée autrefois. Elle ne m'a donné d'information par contre sur les circonstances de leur rencontre.

Quel dommage que vous n'ayez pas été plus curieux, cher absent... Mais poursuivons cette lecture...

J'ai donc mené mon enquête, je tiens à préciser que je suis détective privé.J'ai réussi à m'infilter dans la chambre de la suspecte. J'ai ainsi fait main basse sur un petit cadre qui me semblait très intéressant puis découvert un article d'un journal que j'ai soigneusement dissimulé dans ce petit cadre. Chose étrange, le dessin représenté était la copie conforme d'un grand tableau découvert dans le grenier du manoir.

Vous noterez l'expression "faire main basse"... Heureusement que vous avez choisi Malte, Monsieur Beck, c'est trop loin pour mon bras plutôt long... Je vous aurai volontiers collé quelques travaux d'intérêt général pour votre outrecuidance... Mais le plus interessant reste à venir, et je m'en voudrais de gâcher ce délicieux suspens...

Je décidais donc une nuit, de le descendre dans le grand hall pour essayer d'impressionner Madame Cemoi. Mon amie semblait très inquiète au sujet de l'état mental de cette personne et ne cessait de répéter: Que va-elle faire encore ?Elle va recommencer!

Recommencer ? C'est à dire que notre suspect n'en est pas à son coup d'essai... Reprenons.

Je dois dire que je fus très surpris par ce que j'ai découvert également dans le petit cadre, au dos du dessin. Je pense que vous aurez certainement cette pièce à conviction entre vos mains et je vous laisse le soin de juger par vous même.

Je suppose que c'est vous qui l'avez, cette pièce à conviction, madame Biskas... Suivent les salutations d'usages :

Veuillez Madame Le juge, croire à l'expression de ma plus haute considération envers votre personne.

Mr Phil Beck

Voilà un témoignage des plus intéressants, n'en convenez-vous pas ? Je vous laisse à vos réflexions, mesdames, mesdemoiselles et messieurs, et suspends la séance jusqu'à demain matin....

[elle se lève et sort drapée dans sa toge et dans sa dignité de haut magistrat]

[Aventuria]

Je trouve le performance de Mr Quetzal à la barre plutôt douteuse. Je me pause des questions sur sa sincérité. Après tout il a été invisible depuis mon arrivée.

[Epok]

Mais madame la juge, je n'ai pas ce tableau!!! Vous êtes très mal renseignééééééée! MADAAAAAAME LA JUUUUGE! Arschhhhhh! Partie! C'est un mur cette femme! Un mur! Je vais me coucher. Bonne nuit mesdames. A demain

[Londeau-Lune]

[Indifférente aux murmures du public qui entre en chuchotant dans la vaste salle aride, Madame LE Juge discute avec Madame LE Greffier, son regard glacé braqué sur sa subordonnée, qui se hisse sur la pointe des pieds pour tenter de saisir les paroles de son tyran préféré]

Bon... Nous n'avons pas encore élucidé cette affaire de messages menaçants les témoins... Il va nous falloir réinterroger Madame Grelot qui ne nous a rien dit ou presque à ce sujet, Melles Secret d'Etat et Teagry qui s'en sont aussi plaintes.

Quant aux disparitions, à part celle de Monsieur Gordon, et de Miss Titi durant ce procès, je ne vois rien là d'irrégulier d'un strict point de vue légale : monsieur Yaz s'est excusé, Monsieur Beck également... Ce Lechuck n'a probablement jamais existé que dans l'esprit égaré de cette Mme Grelot : avez-vous vu son insistance à m'insulter ? C'est révélateur

Le témoignage de M. Beck me plonge tout de même dans des abîmes de perplexité : le cadre, que Mme Grelot accusait avec tant d'indignation la suspecte de l'avoir volé était son bien en propre, en réalité, et c'est Monsieur Beck qui était le véritable voleur, en l'espèce... Madame LE greffier, il va nous falloir mettre la main sur ce fichu cadre, j'ai l'impression que c'est le noud de toute l'affaire... Croyez-vous que cette madame Cémoi l'aurait actuellement en sa possession ?

Je ne comprends pas l'attitude de mademoiselle Titi... Pourquoi refuse-t-elle de venir témoigner, alors qu'elle y était prête la veille au soir ? D'autant que c'est elle qui a porté devant la Cour l'accusation contre notre suspecte...

Cette miss Biskas est assez étrange, également : notre mouchard a enregistré un message des plus étranges, cette nuit, où elle protestait en disant que je me trompais... Moi, me tromper ? Mais pour qui se prend-elle, cette drôle de personne ! ! !

En ce qui concerne le sieur Quetzal, je crains qu'il n'y en ai pas grand chose à tirer : il se refugierait immédiatement derrière le secret défense si on tentait de savoir pourquoi il était allé se perdre dans ces bois... Comme si un agent secret pouvait se perde, où que ce soit !

[Londeau-Lune]

[Madame la juge se redresse brusquement, et frappe un coup de son marteau fétiche la haute chaire à laquelle elle tient comme à la prunelle de ses yeux blanc-bleus, tandis que le Greffier reprend sa place]

Je déclare la séance de ce jour ouverte !

[Londeau-Lune]

[Madame le Greffier s'aproche de Madame LE juge, l'air passablement affolée. Madame LE Juge hausse un sourcil inquisiteur et écoute attentivement le murmure de son subordonné, et son visage émacié s'éclaire brusquement...]

Ah mais que voilà une excellente nouvelle ! [elle frappe du marteau dans un claquement sec ]... On m'annoce qu'on a porté à la connaissance du tribunal des pièces très importantes pour l'étude de ce cas des plus délicats... En raison de la nécessité des les examiner avec la plus grande attention, je suspens la séance jusqu'à 16h00 !