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Depuis ce couac, les réactions se succèdent. La première concernée, Christine Albanel, ministre de la Culture, « prend acte avec regret du vote de l'Assemblée nationale » mais dénonce « la triste comédie à laquelle se sont livrés les députés de l'opposition, dont une quinzaine ont dissimulé leur présence pour surgir dans l'Hémicycle à la minute même du scrutin ». Elle se dit « déterminée à se battre pour son adoption par les deux chambres lorsque le projet de loi sera à nouveau débattu, dès la fin du mois ».
Dans la soirée, Nicolas Sarkozy, le Président de la République, a dans un communiqué évoqué des « manœuvres dérisoires » et affirmé « son attachement aux droits des créateurs et sa volonté de voir appliquée au plus vite la loi Création et Internet », à laquelle il n'entend pas renoncer.
Pour le président du groupe UMP au Palais-Bourbon, Jean-François Copé – qui n'a pas su tenir ses troupes ou les a laissées faire la séance buissonnière – le rejet du texte n'est qu'un « petit loupé », dû à une manœuvre des députés de gauche. Néanmoins, « c'est notre problème, notre responsabilité. On n'avait qu'à être beaucoup plus nombreux qu'eux en séance ». Et d'ajouter, philosophe : « Un coup de pied au derrière, ça fait toujours avancer. »
Franck Riester, le rapporteur du texte, s'en est pris également, d'après l'AFP, aux députés de gauche. « On va perdre du temps. C'est une obstruction parlementaire scandaleuse. Pendant la discussion sur le texte issu de la CMP [commission mixte paritaire, NDLR], les députés socialistes n'étaient qu'une poignée. D'un seul coup, ils sont sortis de derrière un pylône, ils ont débarqué en nombre pour un coup politique au détriment des artistes de notre pays. »
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