Salon de lecture
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Et pourquoi donc mistigri ?mistigri a écrit : J'ai pensé à toi dans ton grenier lors de certains passages!...
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Excellent choix, YAZ, pour les auteurs de grandes qualités
- mistigri
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Le plus étonnant est qu'il a réussi à les compter, les bouquins qu'il a lu. :? Je ne savais pas qu'il était mort...
Pour revenir sur le sujet : je viens de finir le Portrait du mal, par Graham Masterton... Excellent ; c'est une libre réinterprétation du portrait de Dorian Gray de Oscar Wilde... J'aime beaucoup l'écriture de ce monsieur, où gore, sexe et irréalité se confondent en un cocktail explosif...

Pour revenir sur le sujet : je viens de finir le Portrait du mal, par Graham Masterton... Excellent ; c'est une libre réinterprétation du portrait de Dorian Gray de Oscar Wilde... J'aime beaucoup l'écriture de ce monsieur, où gore, sexe et irréalité se confondent en un cocktail explosif...
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Je suis assez partagée sur ce livre : j'ai bien aimé l'idée (quoique Weber n'ait jamais repris que le synopsis de L'expérience interdite), il y a un tas de trucs intéressants (comme par exemple le tressage des cordons pour aller plus loin, etc.) mais j'avoue qu'à partir de la moitié de l'ouvrage, le livre part trop en délire à mon goût, et pourtant je suis fan de SF. Ce n'est pas tant l'exploration de la mort qui me gêne, mais plus le côté : les-anges-et-St-Pierre-gardent-jalousement-le-paradis. Je ne trouve pas ça très cool pour les autres civilisations, qui ont des croyances n'ayant rien à voir avec ce concept. Les livres de Weber me font en général cet effet : j'adore le début, jusqu'aux trois quarts du livre et, passé ce cap, il me donne l'impression de manquer d'inspiration et de bâcler la fin...mistigri a écrit :Merci, Yaz. J'avais lu les fourmis il y a quelques années de cela et ce que tu nous dis de "Les Thanatonautes" me donne fort envie de le lire.
Sinon, je suis en train de lire un livre prétentieux au possible : meurtres dans la pub. L'histoire est intéressante, mais l'écriture est franchement pourrie ; j'ai un peu de mal à comprendre comment ce roman policier avait pu être favorablement accueilli par la critique à sa publication : l'auteur, sous couvert d'un roman satirique règle en réalité des comptes avec son milieu socio-culturel, et franchement, c'est TRES moyen. Autant j'ai aimé les deux premiers de la série (Meurtre à l'Elysée et Meurtre à TF1, par l'anonyme Jean Duchâteau, excellentes critiques du milieu politique de la fin du règne de Mitterrand, sous couvert d'enquêtes policières) autant celui-ci n'est pas un plaisir de lecture... Le second degré n'est pas même perceptible dans cet écrit, et le côté "férocement ironique" n'est qu'une façade à une pauvreté de style assez évidente, que l'auteur cache mal derrière un langage vulgaire, reprenant à son compte une voie ouverte par Coluche sans avoir sa capacité à la dérision. L'inspectrice, avec ses gros nichons, sa peau crémeuse et sa croupe digne de l'intérêt de tous les hommes qu'elle rencontre dans ce milieu superficiel, me blesse dans mon féminisme, car c'est évidemment un fantasme éhonté et éculé, tout droit sorti d'un imaginaire pauvre, à la limite de la pornographie de très bas étage non érotique : tout le long on se demande si elle ne va pas finir par baiser une femme pour faire plaisir au cerveau atrophié de l'auteur, un primate qui n'a pas même la décence de reconnaître qu'il ne vaut pas vraiment mieux que tous ses collègues qu'il a l'odieux culot de descendre en flamme...
Deux passages, qui à mon sens résume cette oeuvre gerbante :
Le début : "Ma femme m'a toujours considéré comme un dieu. Voilà pourquoi j'ai été plus surpris qu'un autre quand elle m'a quitté." Il aurait pu écrire j'ai toujours cru que ma femme... ou quelque chose de ce genre. Mais non : cet auteur merdeux qui ose se prendre pour quelqu'un au-dessus de la masse, sans la moindre dignité, utilise ici un passé composé, et une forme transitive qui ne laisse aucun doute quant à la haute opinion qu'il a de lui-même...
Page 64 de l'édition de poche (press pocket) : "Le c'est possible de la SNCF fait maintenant partie du patrimoine de l'entreprise. J'aime faire des campagnes qui pénètrent dans la vie quotidienne des gens. Un verre, ça va, trois bonjour les dégâts, par exemple. Si j'avais touché cinq centimes chaque fois que quelqu'un le disait dans la rue, j'aurais gagné des milliards. De même bison futé, que j'ai imaginé il y a quelques années, fait aujourd'hui partie du voccabulaire du pays. Un autre de mes enfants, pour parler franchement votre argent m'intéresse est devenu un grand classique, repris, détourné à loisir. C'est pénible pour l'ego d'avoir du succès, non parce que vous vous prenez au sérieux, mais parce que l'on vous en soupçonne"
Charmant, n'est-il pas ? De deux choses l'une : soit ce type est d'une condescendance des plus affligeantes pour la pauvreté de son âme ; soit il s'est embrouillé avec son nègre qui s'est bien payé sa tête, sachant qu'il ne relirait jamais ce qui aurait été écrit...
Je vous engage cependant à le trouver dans une bibliothèque quelconque, ne serait-ce que pour vérifier de vous même...
Pour ma part... Vivement ma prochaine lecture !

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Ca commence comme...Qui a tué Wellington, le grand caniche noir de Madame Shears, la voisine ? Christopher Boone, quinze ans trois mois et deux jours décide de mener l'enquête. Christo aime les listes, les plans, les vérités et les nombres premiers. Christo n'est pas comme les autres. Il ne supporte pas qu'on le touche, et trouve les autres humains déconcertants. Christo, c'est comme ... un de mes tits mômes. Le bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon. Superbe!
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Ce n'est pas un salon de lecture aujourd'hui, mais plutôt une page de souvenirs ... Mais vous connaissez peut être ?
http://www.coucoucircus.org
Il y a plein de trucs
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