Sage et douce perline, tu as raison ! C'est à nous de donner notre avis, je vais donc essayer de retranscrire ce que j'ai vécu avec Overclocked en préservant l'essentiel.
Le point fort de ce jeu, c'est le scénario. Je trouve que d'ailleurs le titre allemand " Une Histoire de Violence" collait parfaitement au jeu. L'histoire se déroule mais tu ne la subis pas. Tu te poses des questions, tu t'interroges. Le fait de devoir trouver les clés psychologiques qui vont déverrouiller leur mémoire est vraiment ingénieux dans son concept et c'est d'ailleurs le coeur du jeu. Il faut les réveiller, les ramener. Et quand le flashback commence, il faut descendre encore plus loin dans leur enfer. Est-ce que j'ai envie parce que je vais peut-être aussi sombrer moi aussi ? En plus, je trouve très savant l'écran qui se scinde en deux, la vue à la fois dans la chambre et dans la mémoire, je me noie dans cette violence mais j'ai encore un pied dans la réalité. Tout se joue sur le registre des émotions. Le jeu fait évoluer notre regard sur les protagonistes. Et c'est très fort ça ! C'est la première fois que je ressens cette émotion dans un jeu. A la limite, que les énigmes dans les flashs ne soient pas trop compliquées, tant mieux sinon on risque de se trouver arraché à l'ambiance du jeu, à ce film interactif. C'est comme un besoin violent de rester connecté avec leur mémoire, indispensable. Si tu dois te pencher sur une énigme pendant 3 jours, ça va casser le rythme. Tu vas ou être éjecté de l'histoire ou c'est toi qui va devenir violent avec ton P.C !

Non, les énigmes sont, je pense, bien dosées, bien calculées pour ne pas trop te ralentir. Le moment que je trouve le plus frustrant, c'est lorsque justement, tu ressors d'un flashback. Arggggg ! Mince ! J'allais les toucher, les atteindre ! Sinon, l'interface est d'une agréable facilité, le tout dans un univers musical qui renforce le côté sombre. Et puis les six histoires des personnages...Mais là, je ne dis rien parce que je ne peux rien dévoiler. Je trouve vraiment que House of Tales a réussi l'exploit à la fois de nous confronter à ce monde de la psychiatrie qui nous effraie quelque part et aussi à notre monde effrayant dans ses coins obscures les plus reculés et abjects.
Voilà voilà !
