Si j’avais su que ce jour là ma journée serait aussi remplie…!
En me levant, il faisait déjà un froid de canard et le temps n’était pas franchement propice à la promenade. Mes
géraniums, bien que protégés, n’avaient pas supporté le froid de la nuit et se montraient tous rabougris derrière la fenêtre.
La journée était donc idéale pour rester au chaud, près de la cheminée, assise confortablement dans mon fauteuil, un
plaid sur les jambes.
A peine étais-je installée que ma belle-sœur débarqua, avec toute sa marmaille !
Comme à leur habitude, les gamins commencèrent à courir dans tous les sens…
Bien entendu, impossible de discuter normalement avec ma belle-sœur, sans entendre les continuelles : « Touche pas ça ! » « Arrête d’embêter ta sœur !» « Sort tes mains de l’aquarium, tu vas encore faire paniquer le
poisson rouge !» ou encore l’éternelle « Si tu continues, je vais t’en coller une ! ». Bref, tout ça n’était pas de tout repos…
Au bout d’une demi-heure, un silence anormal avait envahi la maison. Inquiètes, nous fîmes le tour de toutes les pièces. Un seul répondait à l’appel ! Qu’avait-il encore fait de son frère et de sa sœur ? La réponse ne se fit pas trop attendre…
Un cri à vous déchirer les tympans se fit entendre. Il venait de l’entrée ! La petite avait été enfermée dans le placard à manteau et elle s’était prise les cheveux dans un
cintre métallique. Les yeux pleins de larmes, elle nous expliqua qu’elle voulait faire un cache-cache, mais que le petit dernier avait décidé de faire de la peinture. Donc, il l’avait enfermée dans le placard pour s’en débarrasser…
Je sentis soudain mon cerveau bouillonner ! Quelle peinture ?!!!
Enervée, j’ai refait le tour des pièces de la maison, il était toujours introuvable !
J’ai fini par le surprendre en train de peinturlurer le mur de façade de la maison. Il avait trouvé la peinture et le
pinceau dans l’établi, là où on les avait laissés après avoir peint notre chambre en bleu, quelques jours auparavant.
Ma belle-sœur apparemment confuse, décida comme à l’accoutumée qu’il était temps de partir.
La journée arrivait à sa fin, je n’étais vraiment pas reposée et je retrouvais mon intérieur, désespérée et franchement agacée !
Comme d’habitude, on avait l’impression qu’une tornade était passée dans ma maison.
Je laissait tout tel quel. Mon mari s’en débrouillera, après tout, c’est sa sœur !
Je fini enfin par me remettre dans mon fauteuil, emmitouflée dans mon
plaid et pouvais enfin reprendre mon livre pour m’immerger dans une aventure bien plus agréable…
Prochains mots :
Hamster - Spatule - Micro-onde - Horloge - Taxi