Ah ! Turlut s'attaque au manga !

Je reconnais bien là ton esprit frondeur... :lachtot:
d'ailleurs si un specialiste manga veut en parler.
Bon, on ne peux pas me considérer comme un spécialiste de la bande-dessinée, du manga ou de l'anime, mais je vais quand même tenter une réponse à cette assertion si délicieusement provocatrice...
turlut a écrit :le manga tourne aussi vachement autour du japon et ne s'ouvre donc tres peu aussi aux autres culture,et bon honnetement ca ca me soule pas mal
On pourrait dire la même chose de la BD : les comics ou les strips tournent essentiellement autour de la culture américaine, la bande-dessinée à l'européenne (France-Belgique-Espagne) tournent essentiellement sur les valeurs de nos cultures...
Prends une BD comme Mafalda : si tu n'es pas interessé par la culture espagnole, passe ton chemin...
Le grand pouvoir du Chninkel est une excellente bande-dessinée, dont un non-chrétien aura bien du mal à décoder les symboles...
Tu évoquais l'Incal : une personne n'ayant pas de référence en Science-fiction aura beaucoup de mal à accrocher...
Toute bande-dessinée, tout oeuvre littéraire en général, d'ailleurs, parce que je ne fais pas de distingo entre littérature et bande-dessinée, s'appuie sur un substrat culturel, quelque soit le genre auquel elle appartient. Rien de plus naturel alors que le manga puisse apparaître comme une oeuvre tournant essentiellement autour du Japon.
Cependant, lorsque tu dis que "[le manga] ne s'ouvre donc tres peu aussi aux autres culture", c'est plutôt faux. J'ai accroché de mon côté à ces univers parce que justement les animes que j'ai pu voir jusqu'à présent ne sont pas exclusivement axés sur la culture japonaise. Bien au contraire, les influences de ces oeuvres sont très diverses, et souvent occidentales, d'ailleurs, ce qui pourrait expliqué leur succès sous nos latitudes. Beaucoup de référence chrétiennes (Ailes grises, Chrno crusades), par exemple, mais aussi pas mal de choses empruntées à aux cultures occidentales dans ce qu'elles ont de plus divers (ex : issu de la science fiction occidentale, le terraformage, utilisé par exemple dans Kiddy Grade). L'animation japonaise dans sa variété est une éponge à concepts, dont les origines sont variées et n'ont pas grand chose à voir avec la culture japonaise stricto sensus. Et heureusement : c'est ce qui fait leur universalité.
Car ces animes et ces manga développent des valeurs plutôt universelles, qui permettent à tout et n'importe qui d'y trouver son compte.
Au fond la seule chose qui te permet d'affirmer cet avis, c'est que tu n'as une expérience du domaine limitée, basée essentiellement sur les anime diffusés au club Dorothée (très réducteurs, et pas du tout représentatifs de la planète manga) et des long-métrages d'animations vu sans doute au cinéma, dont le choix est restreint en aval, au moment du rachats de droits à l'internationale : tu n'as accès qu'à un rocher de glace à la surface de l'iceberg que représente la production et la consommation japonaise...
Je ne puis que te conseiller de t'ouvrir un peu, et de t'interesser au sujet dont tu parles avant de claironner des affirmations irrecevables et tronquées car manquant d'argumentation...
apres bon le manga est quand meme fait plus pour les jeunes(je suis sur que 90 des jeunes achete des manga plus que de la bd)et c'est dommage car bon en manga ,il faut dire que y a quand meme de sacrés merde et bon les rythmes de parution sont souvent tres rapide(alors que bon la bd ,c'est 1 ans minimum,voir 3 ans ou plus pour 1 album)
C'est longtemps ce qu'on a dit de la bande-dessinée, en France, et pourtant L'incal était loin d'être une bande-dessinée pour les "jeunes" de l'époque...
Lorsqu'en Manga tu dis qu'il y a de sacrées merde, je te répondrais qu'en bande-dessinée, il y a tout autant de quoi se torcher.
Quant aux rythmes de parution, ils tiennent essentiellement dans la différence de fabrication d'un titre entre le Japon et l'Europe ; en France, par exemple, un titre se produit à deux ou trois (scenariste + dessinateurs) ; au Japon, ça peut-être des équipes comptant couramment un dizaine personnes : la répartition du travail en est changée. Les personnages peuvent être dessinés par quatre à cinq personnes différente. Par ailleurs, les mangas sont exclusivement publiés en noir et blanc, ce qui n'est plus le cas de la bande-dessinée française et belge (exception naturellement faites des collections comme "à suivre").
Le public est aussi très différent dans sa consommation : au japon, le manga se lit comme un roman de gare, un roman de la collection Harlequin, par exemple ; il doit donc être publié très vite pour ne pas laisser le lecteur trop longtemps dans l'expectative, sinon il se tournera vers un autre titre, vu l'abondance de productions. Révélateur : au japon, les manga sont publiés en broché collé, souples, et même si la qualité du papier est supérieure, cela reste du jetable, du petit format, du transportable à loisir, comme les livres de poche, chez nous.
En France, une bande-dessinée est un ouvrage cartonné, grand format, peu maniable et "beau", qui le fait plus passer pour un ouvrage digne d'entrer dans une collection que comme du consommable vite expédié. Son coût est prohibitif, ce qui signifie qu'une série peu difficilement avoir un nombre de tomes déraisonnable, et le laps de temps entre la parution de deux tomes d'une même série est souvent mis à profit pour reconstituer ses finances... Si Les lanfeust de Troy, trolls de troy et lanfeust des Etoiles étaient publiés au même rythme qu'un manga japonais, personne n'aurait plus les moyens de les acheter...
pour tout vout dire pour moi ,un manga pour lire au chiotte c'est parfait.
Mes BD sont stockées aux toilettes.

Manga s ou Bd, c'est là que je les lis le plus...
pour en venir au dessins,honnetement il y a de tout dans la bd y compris du manga,et honnetement yaz dans les images que tu m'as mis je vois pas trop de difference .
Ah ? Dans ce cas, ce n'est pas d'une polémique, dont tu as besoin, mais d'une bonne paire de de lunettes... l'anime est très loin d'être monolithique dans sa production, et je trouve les exemples choisis par YAZ au contraire assez révélateurs...
Quand tu dis que que tu ne vois pas la différence sur ces mangas/animes, ça revient pour moi à si tu disais que tu ne vois pas la différence entre un tableau de Botticelli et un de Vinci. Tu partirais du principe que comme ils sont de la même influence, la renaissance, et bien ils se ressemblent trop au niveau du trait pour être différenciés...
C'est inquiétant, ce genre d'amalgame. Je le répète, prends rendez-vous avec ton ophtalmo ; il faut creuser de ce côté-là, à mon avis...
mais bon ca c est un choix,je sais que moi les histoire de fight a la manga ca me soulerait vite,alors evidemment il y a des autres trucs mais bon la bd je pourrais vous citez plein de reference dans tous les styles tandis que en manga en fait pas grand chose.
Tu fais donc référence à Dragon ball Z, porté à la connaissance du grand public en France par le club Dorothée. Si c'est là ta seule référence en matière d'animation, inutile de continuait à poster ici : on ne peut pas argumenter avec quelqu'un qui a une vision aussi étriquée du monde du manga. Vois en quelques uns avant de te permettre de critiquer aussi catégoriquement, parce que sinon, c'est comme si tu essayais de parler de la naissance du roman au XIX° siècle en France en ayant lu que les misérables : il te faudrait avoir plus de lectures et de références pour confronter ton opinion sur le roman de l'époque (Balzac, Maupassant, Zola, Vernes, Huysmans, etc. pour n'en citer que quelques uns)...
Comme tu as cité le Tombeau des Lucioles, tu peux constater par toi-même que la production d'anime au Japon est plutôt hétéroclite.
Par contre, si tu veux, cite-moi quelques titres de BD et je te donnerai un équivalent Manga/anime...