

La tienne non plus d'ailleurs

Je pris ma pelle et me mis à creuser. Lorsque le trou fut à bonne dimension, j'attrapai la tige de ce qui serait dans quelques temps un magnifique buisson aux fleurs d'un beau rouge éclatant, et la plantai bien verticale. Aussitôt, je replaçai la terre, la tassai, l'arrosai longuement, et me mis à espérer que ma main verte ne me ferait pas défaut.
Ce travail harassant terminé, je décidai d'une petite sieste. Je m'étendis sur la couchette que j'avais dressée dans un angle de mon bureau-bibliothèque, et qui d'ordinaire me permettait de petits repos compensateurs sans avoir à sortir de ma pièce de travail, sous le regard vide d'intérêt de mon poisson rouge.