Dissert

Pour papoter de tout et de rien
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Zekk
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Dissert

Message par Zekk »

Je sais de source sûre qu'il y a des connaisseurs en musique ici ;) :p

J'aimerais avoir leur avis sur mon sujet de ce matin et ce que j'en ai fait, en toute modestie bien entendu


Voilà donc le fameux sujet :
La philosophe allemande Hannah Arendt (1906-0975) propose dans ses écrits une réflexion sur l'art et la virtuosité à partir d'un parallèle établi avec l'action politique. "Les arts qui ne réalisent aucune oeuvre ont une grande affinité avec la politique. Les artistes qui les pratiquent- danseurs, acteurs, musiciens et autres - ont besoin d'un public à qui montrer leur virtuosité, tout comme les hommes qui agissent ont besoin de la présence des autres pour paraître devant eux : les uns et les autres, pour travailler, ont besoin d'un espace public, et, dans les deux cas, leur "prestation" dépend de la présence d'autrui". Le philisophe italien Paolo Virno (né en 1952) ajoute que la virtuosité "ne produit pas d'ojet doués d'une vie indépendante. Elle a besoin des autres et n'est rien sans "spectateurs".

En basant votre argumentation sur des exemples précis que vous emprunterez aussi bien au domaine musical qu'aux différentes disciplines artistiques, vous développerez une réflexion construite sur la virtuosité, en mettant en discussion le point de vue émis par les deux auteurs.

Puis brièvement mon plan et les exemples donnés à chaque argument (super long à taper, j'ai trop mal à la main encore ^^)


Dans une intro où j'ai posé les bases du sujet, lancé l'affiliation entre la musique et le public comme moyen de communication et d'expression et donné comme problématique "La virtuosité, à travers ses messages et ses appartenances, serait-elle alors dépendante du public?", puis expliqué mon plan qui ressemble en gros à :

I) Les Arts, des moyens de communication
A) Des liens forts avec le public
1) Culture et contexte italien qui amènent Virno à cette affirmation (comedia dell'arte, héritage de l'opéra italien)
2) Présence à travers le monde d'une multitude de salles de concerts, galeries d'art, musées, etc
3) Comédies-ballet, rapport entre musicien et spectateur, codes pré-baroques de mise en scène (Lully)
4) Les codes de l'opéra classique et post classique (exemple Don Giovanni)

B) Un échange visuel
1) Le paraître : une représentation du geste
2) Les techniques visuelles du virtuose (Vivaldi, l'Hiver)
3) Reconnaissance du geste sans l'image, à l'écoute

C) Une relation parfois limitée
1) Le public n'est pas tout le temps le même ; réception différente (exemples de jeu scéniques, Peter Pan de Barry)
2) Musique sérielle : ou comment perdre l'auditoire
3) Des messages non perceptibles (motets de la renaissance aux multiples sens de lecture)


II) La nature des messages véhiculés
A) Représenter le peuple
1) Instantané : la peinture (Guernica de Picasso)
2) Arts mêlés à la politique ("révolution" de 1848)
3) Rébellion et prise de position en musique (chanteurs actuels)

B) Représenter le pouvoir
1) Reprise des codes de la comédie-ballet dans le sens du monarque
2) Mécénat, commandes et dédicaces d'oeuvres
3) Agir pour le peuple, le guider, transmettre des messages des puissants

C) Influencer le peuple
1) Hymnes (Marseillaise)
2) Pressions politiques (Motets de consécrations d'édifices principalement religieux)
3) Propagande (chansons collaboratrices)
4) Instantané (peinture)
5) Influente inconsciente de la notoriété (actualité)


III) Quel public pour la virtuosité?
Le message est-il toujours le même selon l'auditoire? Un message a-t-il besoin d'être transmis?

A) L'importance d'un public-cible
1) Publics différents : adapter l'oeuvre à l'écoute ou choisir son public?
2) Les codes selon le public en musique et les musiques "sans public"
3) La cible n'est pas la même selon la langue, le degré de language, les niveaux de lecture...

B) La virtuosité, une satisfaction égoïste?
1) Insérer plusieurs niveaux de lecture : virtuosité unilatérale (acrostyches, chiffres cachés dans le cantus, etc)
2) Virtuosité émotionnelle, personnelle (Nocturnes de Chopin) : plaisir et virtuosité de l'auteur-interprète (Sainte-Colombe / Tous les matins du monde)
3) Virtuosité : besoin vital du compositeur et soif de reconnaissance

C) Le public est-il un artifice?
1) Reprise de la virtuosité émotionnelle / Barrière avec le public
2) Transmission et explosion des moyens de communication : nouvelle barrière
3) Besoin d'un public? Besoin d'un interprète?
4) Musique contemporaire et moderne : quel rapport avec le public (restant)?
5) Musiques actuelles (variété, pop) : relation virtuose/argent et non plus virtuose/public


Je conclus en disant que je ne suis pas d'accord avec le sujet et j'ouvre petit à petit sur une autre problématique : La virtuosité a-t-elle réellement besoin d'un public, ou le public a plutôt besoin de cette virtuosité?


Voilà, j'espère pas avoir été trop chiant sur ca ^^
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YAZ
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Message par YAZ »

J'ai lu rapidement ton sujet (pas facile, comme d'habitude avec de tels examens ^^"), et ton plan me semble assez réussi, même si la notion de virtuosité n'est traitée qu'en dernière partie (alors qu'elle est au coeur de la problématique, avant même la notion de communication). Quelque part, j'ai aussi plus eu l'impression que l'auteur du sujet désirait que l'on confirme et justifie les propos plutôt que donner réellement son avis (qui plus est contraire à ceux des philosophes ^^").

Quant à une notion, étrangement absente à ma lecture de ton plan : la musique acousmatique. Il aurait été intéressant de traiter ce domaine particulier de la musique et le malaise qu'ils peuvent engendrer dans le coeur des "spectateurs". Tu aurais pu aussi mettre l'accent sur Franz Liszt et autres compositeurs comme Paganini qui ont développé une technique instrumentale propre à leurs capacités personnelles (déformations/surdimensionnement de leurs mains), augmentant considérablement la vélocité des morceaux de l'époque non pas que pour leur public, mais aussi de part leurs facilités naturelles. (Liszt d'ailleurs est LE compositeur à citer, car il représente tous les côtés de la technique et virutosité (justifiée ou non), avec même des concours de composition/virtuosité pianistique pour "épater" la petite bourgeoisie de l'époque ^^).

Une petite allusion à Schumann, et son problème technique de l'annulaire trop faible qu'il avait pensé résoudre en attachant on doigt à une corde lestée et reliée au lustre (ce qui lui a valu de détruire son nerf, et donc de ne plus jamais pouvoir jouer d'instrument), aurait été un plus. On y voit donc que la technique poussée à son paroxysme entraînait à des extrémités ridiculement catastrophiques.

Bref, sinon, te voilà en bonne voie pour affronter l'examen ultime ^__^
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Aventuria
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Message par Aventuria »

YAZ tu ne serais pas prof des fois !!!!!
Entre ta façon d'écrire tes messages et l'analyse du devoir de Zekk, je me demande..... :)
Zekk
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Message par Zekk »

Je connais parfaitement ce dont tu parles Yaz car ca fait partie intégrante de notre cours, j'ai choisi de l'occulter pour ce devoir car on l'a traité de partout dans tous les recoins, justement pour essayer un plan légèrement différent. On a souvent eu des sujets qui parlaient uniquement de Liszt par exemple.

Pour l'avis sur le sujet, on n'est pas obligés d'aller dans le sens obligatoirement de l'auteur ^^

Enfin la virtuosité n'est qu'un "fond" en fait car c'est le thème de fond du capes musical pour la seconde année.

J'ai quand même évoqué les modulations en tierce de schumann et schubert, pour en revenir à la musique acoustique, et inséré de nombreux exemples pour illustrer mes arguments, je 'nai pas noté tous les exemples, j'ai parlé des impromptues de schubert pour la rapidité d'exécution, etc etc. J'ai parlé de la musique acoustique en tant que telle dans chacune des parties, sans pour autant en faire un argument spécifique, j'ai plutôt choisi d'en parsemer ma dissertation.

Par contre pour le problème de schumann je vois mal pourquoi en parler ici : ok, il voulait développer sa vitesse et sa technique mais quel est le rapport avec le public? je ne vois pas. Par contre je connais très bien pour avoir rendu un gros rapport harmonique et dissertant sur les kresleiriana l'an dernier ^^


Merci pour tes encouragements et tes conseils, j'en prendrai note ;) J'aurais seulement du préciser que je voulais tester en élargissant à l'art plus entier, dans l'optique du sujet d'agreg (ce sujet était valable pour les capes et les agreg, on l'a passé en même temps)
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YAZ
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Message par YAZ »

Une magnifique cantate de Bach, interprétée entièrement (voix femme/homme + violoncelle + clavecin) par Peter Ustinov (alias Hercule Poirot) :

http://www.youtube.com/watch?v=QhcJPEPZrX4

La relation musicien/public fonctionne à merveille ^_^"

Sinon, pour mon avis sur ton devoir, je ne connais pas les cours que tu as eu, ni les implications de ces derniers dans ce sujet. Je ne peux pas non-plus deviner ce qui peut être attendu de la part des professeurs, vu que je ne connais pas avec exactitude le programme actuel du Capes/Agrég.

Maintenant, même si Liszt a été vu et revu dans l'année via divers exams ou autres cours importants, il m'est difficile personnellement qu'un tel sujet soit traité sans qu'il soit un tant soit peu mentionné, vu qu'il représente à lui seul le "choc" technique instrumental le plus important (il y a un "avant" et un "après" Liszt, comme tu le sais).

Pour l'allusion à Schumann, je pense aussi que ce petit "hors sujet" (traité en simple allusion : ne pas s'y étendre non-plus) permet simplement de voir à quelles extrémités le compositeur et l'interprète peuvent aller dans la course effrénée de la technicité. Le rapport avec le public ? Cette course à la vélocité a un prix, et cette histoire permet d'en découvrir un des aspects "envers du décors". On peut parler des dangers musicaux de la virtuosité pour la virtuosité (la musique fait place aux acrobaties les plus folles), de l'impact sur le public, mais aussi de la nécessité pour les instrumentistes et compositeurs d'innover/de rechercher de nouvelles techniques plus époustouflantes les unes que les autres. Si la méthode de Schumann avait pu fonctionner (ce qui est impossible génétiquement, vu que l'annulaire ne possède pas son propre nerf, ce que le compositeur ne savait pas à l'époque), elle aurait été enseignée partout depuis, et serait devenue un classique d'apprentissage : une déformation (ou "surmusculation") volontaire amenant à une virtuosité encore plus ... virtuose, le tout pour un public toujours plus demandeur et exigeant d'acrobaties. Ce n'est un si gros "hors sujet" lorsqu'on s'y penche d'un tout petit peu plus près, et cela aurait apporté quelques lignes supplémentaires d'anecdotes historiques, ce qui n'est pas négligeable en soi ^^

Quant à la musique acousmatique (et non "acoustique"), le sujet est aussi au coeur du problème : que dire du public sans l'aspect visuel ? La virtuosité a-t-elle le même impact si le public ne peut pas voir l'interprète jouer ? ... Peut-on ressentir de la même façon l'effort technique d'une oeuvre sans la voir se peindre sur le visage grimaçant d'effort de l'interprète ? Bien des oeuvres, complexes à l'écoute, ne sont qu'esbrouffe, que poudre aux yeux : si les yeux ne sont pas là pour recevoir cette poudre illusoire, la magie d'esbrouffe fonctionnera-t-elle malgré tout ? Inversement, de grandes pages techniques de l'histoire de la musique n'ont pas cette virtuosité apparente : sur une fausse idée de simplicité le spectateur ressent la difficulté suite aux gestiques complexes de l'interprète. Peut-on parler de technicité élaborée si le public rendu aveugle n'en ressent pas toute la richesse ? La notion de musique acousmatique n'est donc pas à laisser de côté sur un tel sujet, selon moi.

Ce sujet d'examen permet d'aborder bien des sous-domaines intéressants, et je n'ai fait, comme tu le demandais, que donner mon avis personnel. A mes yeux, la dissertation ne doit pas trop s'éloigner de la notion de virtuosité, et donc des notions/auteurs/techniques dont j'ai parlé. Et si tu as déjà eu maintes fois l'occasion d'en référer dans d'autres devoirs et cours, peut-être que cet examen blanc n'était qu'une nouvelle occasion de faire le point sur ce qui a été vu dans l'année. Éviter consciemment de traiter du sujet Liszt, par exemple, peut donc être pris comme une lacune, ou une incompréhension du sujet de la part de l'étudiant. Maintenant, je ne sais pas comment le correcteur appréhendera ton devoir : malgré les sujets/domaines qui me semblent manquants, ton plan est cohérent et amène progressivement le coeur du sujet pour bien en débattre malgré tout, en finissant sur un élargissement artistique totalement dans l'esprit du sujet imposé. Tes exemples sont bons et riches depart la variété d'époques mentionnées, ta vision du sujet me paraît étrange mais pas assez hors-sujet pour être mal considérée, et ta pensée est structurée avec une bonne analyse du rapport musique/public. On verra bien si ton devoir a été compris, et si ta volonté de te détacher des sujets trop récurrents du Capes/Agrég sera perçue comme telle ou non. Tiens-nous au courant dès que tu auras des nouvelles de ton devoir (note/remarques/critiques).

Si d'autres personnes désirent émettre un avis sur ce plan, le sujet d'examen, ce qui a été réalisé par Zekk ou sur ce que j'en ai pensé personnellement, qu'elles n'hésitent pas à en faire part ^_^ Plus on a d'avis différents, plus l'analyse du sujet pourra être profonde, riche et génératrice d'idées futures.

Quant à Aventuria, non, je ne suis pas prof (je prends cette comparaison comme un grand compliment ^^) ... du moins, je ne suis pas professeur d'école/lycée/collège/fac. Je suis, certes, professeur de musique, mais il s'agit ici de cours à domicile sur Bordeaux où j'enseigne le piano, le solfège, ... rien de "littéraire", de près ou de loin. J'ai toujours préféré la pratique à la théorie pure ^^ Je laisse le soin à autrui d'enseigner le "blabla prétendument musical", préférant inculquer à mes élèves une passion artistique immédiate, réelle et tactile. ^^ Mais il est agréable de voir qu'on puisse me considérer capable d'oeuvrer dans d'autres sphères musicales que celles dans lesquelles j'oeuvre actuellement. ^_^
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Aventuria
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Message par Aventuria »

C'est vraiment un compliment YAZ. :) :wink: :wink: :wink:
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Message par Zekk »

Merci Yaz, effectivement il y avait beaucoup beaucoup de choses à dire et j'ai pensé à plusieurs plans différents avant de m'attarder sur celui-là pour justement me permettre des exemples plus riches dans beaucoup de domaines différents.

Pour le rapport du public sans rapport visuel direct avec le virtuose, je l'ai traité dans deux sous-parties dans deux angles bien différents (tout d'abord la représentation que se fait le public du virtuose, del 'oeuvre et de la virtuosité quand il n'est pas présent physiquement devant l'artiste, et ensuite la cassure du lien public/virtuose comme acte de communication avec les moyens modernes de transmission)

Je sais pertinament que je prends des risques sur le cas de Liszt ; mais en même temps (et ca je l'ai habilement dissimulé dans la dissert), se limiter à un artiste ou un petit groupe d'artiste pour définir, symboliser et représenter la virtuosité musicale n'est pas du tout un regard porteur, ce qui me permettait justement d'ouvrir sur tout. A savoir que j'ai débordé (ce qui est bien vu justement) sur les Agreg car eux doivent citer tous les arts et au capes on ne te demande au minimum que des exemples musicaux. Que j'en sache plus et que je le dise me donne de bons points.

J'ai parlé de différentes techniques de vélocité, de virtuosité au sens large, ce qui rejoint un peu ce que tu dis pour le cas Schumann.

Pardon pour mon erreur ensuite (acoustique :p) mais j'étais en pleine fête hier soir, j'ai d'ailleurs très peu dormi et je dois pas être totalement clair en ce moment :p

Ce qui est intéressant c'est justement de combiner des avis différents, à mon sens, car chacun a sa propre idée sur un sujet donné, et savoir réagir à la diversité ne peut qu'enrichir ta propre vision des choses.
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Message par Londeau-Lune »

Qu'est ce que c'est, la musique accoumastique ? :? Pourquoi ça provoque un malaise dans l'auditoire ?
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YAZ
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Message par YAZ »

Londeau-Lune a écrit :Qu'est ce que c'est, la musique accoumastique ? :? Pourquoi ça provoque un malaise dans l'auditoire ?
:D Ne t'inquiète pas pour l'auditoire : ils ne font pas un malaise pour autant. Je me suis sans doute mal exprimé, mais je parlais seulement d'une impression de malaise qui peut naître à l'écoute d'une "musique acousmatique". En effet, la musique acousmatique n'a pas d'interprètes, et les personnes se déplaçant pour un "concert" de musique de ce type (diffusée dans de réelles salles de concert) ne peut pas voir les musiciens (car la musique est soit entièrement électronique, soit mixte (électronique + vrais musiciens) mais jouée derrière des rideaux ...).

Bref, il s'agit donc de représentations où seul le son importe, tant et si bien que la plupart des spectateurs ferment les yeux (la vue étant devenue un sens inutile). Ils ont, en quelque sorte, la simple sensation d'écouter un Supra-Giga-CD Haute définition, et de s'être déplacé rien que pour cela (l'aspect visuel en musique a toujours joué un grand rôle, comme l'a dit Zekk. Pour connaître la sensation d'assister à une représentation de musique acousmatique, il faut pouvoir s'imaginer ne voir que des baffles/enceintes sur la scène, et s'être déplacé visuellement que pour ça. Pour le reste, la qualité de la diffusion sonore dépend des capacités de l'ingénieur du son qui maîtrise en direct l'émission des sons émus par les enceintes/baffles).

Voilou, quoi, rien de bien méchant au final ^^"
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Message par Londeau-Lune »

Le concept me plaît :lol:

J'aimerai bien que mes groupe préférés soient capable de renoncer à leur image pour donner ce genre de concert... :wink:
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Message par Zekk »

C'est comme si tu allais voir en spectacle un combiné entre une radio et les sons & lumière du puy du fou, c'est assez particulier ^^

On pourrait presque mettre Jarre là-dedans sauf que lui est quand même sur scène, prend part au spectacle et joue.
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