J'ai finis Gray Matter, cela m'a fait rappeler des moments de ma jeunesse ou Sabrina l'apprentie sorcière passait à la tv.
La disparition de la série m'avait attristé à l'époque et je remercie Gray Matter de me l'avoir fait rappeler.
Pour calmer mes ardeurs, j'ai décidé de critiquer le nouveau jeu de JK Rowling, pardon, Jane J.
Pour ceux qui n'ont pas finis le jeu, ne lisez pas mes écrits, je ne voudrais pas vous spoil sur un jeu de 40€, ce serait pas honnête de ma part donc autant vous prévenir.
Je ne vais pas vous répéter le synopsis (y'a la fiche PA pour ça

J'ai donc fait le jeu en anglais entièrement ce week end même si j'avais un rencard samedi auquel il a fallu que je sorte de chez moi, pour prendre du thé en plus.
Vu que j'étais bloqué à la fin du chap 2 ou il fallait trouvé le nom de 5 lettres sur le téléphone rouge, je me suis dit que ce serait pas plus mal, ça me viendra après.
Je commence avec les nombreux points positifs du jeu :
*Gray Matter a une bonne intrigue, dans le genre qui vous fait dire : "putain, 40€, ce jeu les vaut carrément", c'est aussi psychologique que de vous faire poireauter 7 ans avant qu'il sorte pour que vous récompensiez ces efforts ainsi qu'à toi Jane J.
J'ai bien aimé celle-ci, la parapsychologie, cela aurait parfaitement pu s'intégrer sur un GK4 ou un autre jeu mieux foutu que Gray Matter.
*Les tours de magie sont amusants bien que bon enfants.
Première année à Poudlard.
*Je n'ai pas aimé les musiques dans le jeu hormis deux mais j'ai oublié les titres.
Celle qu'entend 1/3 sur le menu.
Celle dans le dernier chapitre qui m'a vraiment fait rappeler GK, Robert Holmes oblige.
*La cuisine.
Avec sa porcelaine bien rangé, sa cafetière, sa tasse de café et sa corbeille à fruits.
*La boîte du jeu assez accrocheur.
Quelques mauvais points sur le jeu maintenant :
*Une bonne brochette de personnages sans saveur :
Méphistophélès est aussi charismatique que le hamster de mon cousin, Caramel.
Samantha cherche à devenir une grande magicienne alors qu'elle ne savait pas qui avait fait disparaître la statue de liberté.
Les liens entre les personnages ne sont pas aussi travaillés et exploités que dans GK et Samantha est trop classique, son personnage n'est pas assez fouillé.
J'aurais bien aimé savoir qu'elle apprécie le pain aux olives ou le lait concentré par exemple.
Elle est pas aussi fun que Grace.
Le pauvre Houdini, the white rabbit, s'échappe dans tous les chapitres du jeu et ne pense qu'à faire le pitre en visitant la maison.
On lui hurle dessus mais il n'en a que faire puisqu'il ne comprend pas ce qui fout dans un jeu comme Gray Matter.
Mrs Dalton aime bien sa cuisine et préparer le petit déjeuner.
Elle ne sert à rien d'autre dans le jeu.
Dr Styles est très très triste et névrosé, on l'a bien compris depuis le début, la jaquette du jeu nous l'a deja suggéré.
A part se plaindre, ne jamais prendre de petit déjeuner le matin et se prendre la tête sur ce qui est arrivé à sa bien aimé depuis des années, il sert pas à grande chose.
Les étudiants banaux tel que Helena la bimbo aux gros nichons et petit cul, superficielle bien sur, le gentil garçon (car il en faut au moins un gentil sans névrose ni passé trouble) dont j'ai oublié le nom, le brun qui se rebelle, la timide Angela qui cache bien son jeu avec ses airs de pucelle psychopathe.
Ce petit groupe m'a rappelé les stéréotypes du film "the faculty".
*Beaucoup d'allers retours dans les chapitres mais comme c'est assez courant dans les jeux vidéos d'aventure, on peut être indulgent vis à vis de ça d'autant plus qu'on finit par connaître par cœur la minuscule bâtisse gothique et c'est vrai qu'il ne faut pas en demander tant à ce jeu.
*Le système de dialogue est faiblard et moche.
*Les carnets de notes.
Quand on les consultent, tout est mélangé : réflexion du héros, dialogues, un vrai bordel.
Comme j'y ait joué en anglais, je me suis bien amusé.
A l'instar de la map bien pensé pour savoir si on a tout fini dans un lieu (gris) ou s'il reste des trucs à faire (or et blanc quand c'est optionnel) et d'une touche pour savoir ou on en est dans le chapitre, utile et astucieux.
*Dégouté que Lady Byron n'est pas pu manger la pizza à un moment du jeu, ne serais ce au moins en dire une description.
Ce n'est pas réaliste, n'importe quel être humain en aurait manger un morceau.
*Le jeu sur le portable, inutile à part regarder deux carrés chevauchés l'écran.
*Quelques moments "inquiétants" mais l'adrénaline retombe rapidement en nous remettant la musique lassante de la maison.
Jane J. nous a pondu une oeuvre ludique, pour toute la famille.
Le jeu est compréhensif, les personnages ne sont pas trop fouillés et restent sommaires dans l'ensemble.
Gray Matter, le Harry Potter "virtuel" du pauvre ?
Je pense qu'elle envisage une trilogie pour Gray Matter histoire de rendre justice à GK.
Malheureusement pour nous.
Désolé GK mais tout ce qu'on peut faire pour toi, c'est signer la pétition de GK4 même si y'a pas d'espoir pour ça.
A noter qu'il y a pas mal de référence dans le jeu pour ceux qui ont l'œil, notamment sur GK bien sûr, pulp fiction et les magazines de potins tel que "ici paris" ou "voila".
Parce que Jane J. est revenue sur le devant de la scène : 12/20.
Bon je vais me prendre un café.