Telltale-like japonais.

Bon, déjà, les films vaguement interactif, c'est pas un genre que j'apprécie. J'avais essayé Walking Dead, j'avais arrêté après l'épisode 2 parce que trop ingrat: si on enlève l'histoire, il ne reste rien, autant regarder un bon film, mais là n'est pas le débat, c'est un avis purement subjectif. J'avais donc voulu essayer ce D4 pour voir le côté japonais de la chose, puisqu'ils sont de manière générale assez extrémistes j'ai pensé que ça pouvait donner quelque chose de nouveau, d'original, qui me plairait peut-être plus. Pis dans les vidéos, il y avait un petit côté rock'n'roll qui n'était pas sans me déplaire. Je me trompasse.

+ L'histoire qui se laisse suivre.
+ J'aime bien la DA
+ Certains passages presque drôle, qui font sourire.
+ Plein de trucs à collectionner.

- Zéro gameplay en dehors des quelques QTE ''glisse la souris vers la droite pour ouvrir la porte'', et les déplacements.
- La fin, gros cliffhanger, to be continued, sauf que j'imagine qu'il n'y aura jamais de saison 2 et c'est bien comme ça parce que ça partait complètement en latte.
- Une production complètement japonaise, assumé, avec tous les clichés habituels, personnages excentriques, mise en scène excentriques, bande son excentrique, etc excentrique... (ce qui ne me dérange pas en temps normal), mais dans un univers très américains (culte du baseball, apologie de certaines villes américaines, ça se passe aux États-Unis), ce qui créé un énorme paradoxe qui ne fonctionne pas du tout. Au début j'ai pensé au manga Monster, qui se passe en Allemagne mais où tout se tient. Dans D4, non.
- Trop de trucs à collectionner, ça n'arrête jamais, et au final on ne sait même plus pourquoi.
- Interface, jamais vu un truc mal foutu comme ça, même chez Myst ça fonctionnait mieux.
- Portage ridicule, avec souris qui réagit mal et le joli ''n'éteignez pas votre console quand ce symbole apparait'' à chaque lancement du jeu.
- La gestion de la faim, qui est le mec qui a pensé que ça pourrait être un bon élément de gamedesign, que je le torture? Il faut constamment rechercher des trucs à bouffer car la moindre action fait baisser notre barre de stamina. Au final ça casse complètement le rythme déjà pas folichon, vraiment une mauvaise idée.
- Très court, j'ai bien trainé perso, à bien tout regarder, parler avec tout le monde, plusieurs fois, etc... mais j'imagine qu'en ligne droite, en faisant sauter les cinématiques, en 2h c'est plié.

Pour conclure, j'ai vraiment pas aimé, je ne le recommande à personne, sauf en temps que curiosité, si jamais il traine dans votre backlog.

Une ''histoire interactive'' qui change de celles de Telltales. Beaucoup plus déjantée et WTF, avec une sauce ''manga'' qui n'est pas pour me déplaire.

L'intrigue est assez intéressante, on a envie d'en savoir plus. Par contre, la progression est polluée par des mécanismes d'endurance et de recherche intempestive de barres de céréales et autres hamburgers qui traine n'importe où... Notre héros perd de l'endurance à chaque action : même boire un verre d'eau semble être épuisant pour lui. Et pour collecter tous les ''points'', il faut passer du temps à regarder chaque objet du jeu, même ceux de la maison qu'on a pourtant déjà regardé à chaque chapitre. Assez pénible mais heureusement facultatif.

Les personnages sont hauts en couleur, au sens propre comme au figuré. L'humour est fortement présent, malgré une enquête pourtant très sérieuse.

Côté gameplay, les phases d'action QTE sont assez bien fichues (moi qui déteste ça, d'habitude). Ca doit être vraiment génial en y jouant avec un Kinect, mais à ma manette ou à la souris, c'est assez lassant.

La saison 1 ne comporte que 1 prologue et 2 malheureux épisodes. On reste sur sa faim, surtout quand ça coupe en plein milieu de l'action. Il n'y a plus qu'à attendre la saison 2.